Le Maroc veut investir dans plusieurs secteurs clés au Mali dont celui des medias. Dans les mois à venir, l’espace médiatique malien s’enrichira avec l’implantation de la HIT Radio à Bamako. Il s’agit d’une Radio qui s’est déjà imposée dans le royaume chérifien. La nouvelle a été donnée ce jeudi dans l’après -midi, juste après la signature des accords de coopération entre les deux pays. C’était au cours d’un point de presse animée à l’hôtel Radisson par le ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Mezouar et le directeur Afrique de HIT Radio, M. Kodjovi G. Kdjoakou.
M. Mezouar a d’abord expliqué les raisons qui incitent son pays à investir dans le secteur radiophonique au Mali. Selon lui, le Maroc a décidé d’investir dans tous les secteurs clés du développement au Mali. Et la dimension communication et de l’information, a-t-il souligné, est capitale dans le développement d’un pays.
«Quand on parle d’investissement, on a tendance à oublier la communication et à penser uniquement à la construction des routes et des usines, alors que sans partage d’information, le développement devient une chose difficile», a-t-il déclaré. Il ajoutera que le Maroc a décidé de faire une coopération transversale avec le Mali et cette coopération ne peut marcher sans l’échange et le partage d’informations entre les deux pays.
A en croire le ministre des Affaires étrangères marocain, cette radio va permettre l’échange d’expériences entre la jeunesse marocaine et malienne. Selon le chef de la diplomatie marocaine, il s’agira pour le Maroc, à travers cette radio, d’inculquer la volonté de bien faire que prône sa Majesté à la jeunesse africaine.
Le HIT Radio est une radio leader dans l’espace médiatique marocain. Elle dispose, à elle seule, selon les conférenciers, de 74 Fréquences au Maroc. Elle est déjà implantée dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe.
Les programmes que diffuse HIT Radio, a expliqué le directeur Afrique, M. Kodjovi G. Kdjoakou, sera orientée vers la distraction, les émissions culturelles, mais aussi et surtout, le journalisme. Et M. Mezouar de conclure en ces termes : «Nous voulons être un investisseur conseil pour le Mali. Nous ne sommes en compétition avec personne».