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La CNDH alerte sur les droits civiques et politiques au Mali

La commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’inquiète des menaces pesant sur l’exercice de certains droits civiques et politiques au Mali. Elle l’a fait savoir dans un communiqué rendu public vendredi dernier (21 juin 2024). La déclaration intervient alors que des responsables politiques sont arrêtés.

Dans la note, la CNDH attire l’attention des autorités sur les allégations de disparition forcée, d’enlèvement, de violation de domicile privé et d’arrestation arbitraire. L’organisation se fonde ainsi sur les principes du pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte Africaine des droits de l’Homme et des Peuples pour faire des rappels et recommandations.

L’organisation de défense des droits de l’homme invite les autorités à privilégier l’instauration d’un climat de tolérance, de concorde sociale pour une paix durable au Mali. Elle a aussi rappelé que la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.

Cependant, la CNDH invite les populations, les hommes de médias, les activistes et autres utilisateurs de réseaux sociaux à éviter tout propos incitatif à la haine et à la violence.

Série d’arrestations

À noter que, ce document est publié une dizaine de jours après la disparition de l’activiste Yeri Bocoum. Il a été enlevé le 8 juin dernier alors qu’il quittait son domicile à Kati.

Sur les onze leaders politiques interpellés la semaine dernière dix ont été présentés au procureur du tribunal de la commune V ce lundi 24 juin 2024. Un avait été libéré auparavant à la demande du barreau, à cause de son statut d’avocat. Le procureur a placé les dix autres responsables politiques sous mandat de dépôt en attendant leur jugement.

Il faut rappeler que ces personnalités toutes des responsables de partis politiques ont été arrêtées alors qu’ils tenaient une réunion chez un de leurs camarades. L’ancien Premier ministre Moussa Mara, a, sur son compte Facebook exprimé sa solidarité vis à vis des leaders politiques arrêtés tout en demandant leur « libération immédiate ». Les anciens ministres Ousmane Amion Guindo et Cheick Oumar Sissoko, tous responsables politiques ont aussi condamné ces arrestations.

Studio Tamani
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