Facebookan : la chasse aux traitres
Dans sa lettre circulaire n° 068, le Collectif des enseignants signataires du 15 octobre 2016, invitait ses membres, en vue de la continuité de sa lutte pour l’article 39, de renoncer à leurs mandats de présidents de bureaux de vote, d’accesseurs et de délégués pour les législatives du 29 mars 2020. La consigne n’a pu être respectée partout, puisque dans l’ensemble, il n’y a pas eu de grand dysfonctionnement lié à ce mot d’ordre. Les facebookeurs sont partagés sur les éventuelles sanctions à prendre contre ‘’les traites’’. Les militants les plus modérés appellent à la tolérance à un tournant décisif du combat pour l’application sans condition de l’article 39 de la loi portant statut du personnel enseignant du secondaire, du fondamental et du préscolaire. Votre facebookan du jour !
Vieux Mogo : Hum, le monde enseignant ! Hier, c’était les volontaires et aujourd’hui, c’est entre eux maintenant, on aura tout vu avant la fin de cette grève.
Alassane Fomba : S’il s’agit de grèves, la synergie est écoutée, mais s’il s’agit de l’argent, non ! Après l’élection, la synergie doit revoir sa position parce qu’elle est trahie.
Moussa Doumbia : Le Mali, c’est les enseignants d’abord.
L’original Hm : Ce ne sont pas des traitres. Ça n’a rien à avoir avec l’article 39. Les traitres sont ceux qui dispensent dans les privées.
Bréhima Brehima : Le secrétaire général adjoint d’un bureau national était formateur à Bamako.
Bengali Arouna : Qui parle de syndicat parle du syndicalisme. Qui parle de président de bureau de vote parle de politique. Que la synergie quitte le terrain politique, là on ne les suivra jamais, être militant ne signifie pas qu’on est suiviste.
Razak Maïga : enseignants, vous êtes incontournables.
À 12 h encore, certains bureaux n’ont pas de présidents et/ou assesseurs.
Tang Tang : Nous sommes incontournables, mais beaucoup d’enseignants ne le savent pas jusqu’à présent !!!
Soumaila Diarra : Les traîtres rendront des comptes à la synergie après les élections législatives.
Sekou Maiga : Svp, stop ! C’est le moment d’appeler à l’union et non à la…….
Daouda Adama Kone : J’en connais même des enseignants qui sont des présidents de bureau, des assesseurs, des délégués de CENI.
Moussa Keïta : laissez les gens en paix. On est libre, ce n’est pas une obligation d’après la synergie.
Seydou Togola : Attention !!! Il ne faut pas que les élections nous divisent.
Issa Sangaré : Est-ce un gouvernement ou une autorité ?
L’original Hm : N’importe quoi. Ce ne sont pas des traitres. Au contraire, les traitres sont ceux qui dispensent dans les privées pendant la grève.
Adama Sanogo : L’original Hm, tu as marché sur ma langue.
C’est là que vous comprendrez que d’autres sont en train de gagner ailleurs et poussent d’autres à l’erreur.
Adama Coulibaly : Ce n’est pas la synergie qui nous a fait, c’est nous qui avons fait la synergie.
Oumar Mahine Bore : Pourquoi leur demander des explications ? Ignorons ces traitres dans la honte.
Bengali Arouna : Ce ne sont pas des traîtres, au contraire, ils ont refusé d’être des moutons à suivre aveuglément. Le syndicalisme est différent de la politique.
Seydou Dembélé : Bengali Arouna, de ta part, c’est aberrant. Être assesseurs, président de bureau de vote ou délégué est diamétralement opposé à la politique. Ta réponse me laisse perplexe.
Mamadou Sagara : Laisser les gens avec leur conscience, pas la peine de les dénigrer.
Lassana Sangaré : Vous êtes une honte pour le monde enseignant, car vous avez trahi les généraux de la synergie. C’est pourquoi le problème de l’enseignant c’est l’enseignant lui-même !!
INFO-MATIN