Sœur Gloria Agoti de la Congrégation des Sœurs franciscaines et travaillant depuis plusieurs années dans la Paroisse catholique de Karangasso (Koutiala) a été enlevée par des hommes en armes près de Koutiala, dans la région de Sikasso, dans la nuit de mardi à mercredi 8 février. La zone, jusque-là épargnée par le terrorisme, se situe près la frontière avec le Burkina Faso, à plus de 300 kilomètres à l’est de Bamako.
Les hommes armés se sont enfuis avec la sœur dans un véhicule de la congrégation. L’abbé Edmond Dembélé, secrétaire général de la Conférence épiscopale au Mali, explique :
« Des individus sont arrivés en début de nuit dans la communauté des Sœurs franciscaines, ont cassé la porte de leur maison, se sont introduits et sont repartis avec quelques biens matériels, notamment informatiques, (et) une des religieuses de la communauté ».
Le dignitaire détaille le déroulé de la fuite des ravisseurs : « Ils sont partis d’abord avec la voiture de la communauté jusqu’au bord du goudron et à partir de là, ils ont laissé le véhicule et sont partis avec la religieuse, certainement à moto. Il semblerait qu’il n’y ait pas eu de coups de feu, mais cela reste à vérifier. »
Selon les informations d’Edmond Dembélé, aucun coup de feu n’aurait été tiré. La sœur colombienne travaillait à Karangasso, près de Koutiala, depuis plusieurs années. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale au Mali a aussi précisé qu’il n’y avait pour l’heure aucune revendication de la part des ravisseurs.
Source : RFI
