Né en juillet 2001, Windows XP disparaitra en avril 2014 après avoir conquis plus de 600 millions d’utilisateurs dans le monde. Après 13 ans de bons et loyaux services, l’OS de Microsoft, toujours considéré comme l’un des meilleurs qu’elle ait développé, cessera d’être supporté. Clairement, la fin du support signifie qu’il ne bénéficiera plus d’aucune mise à jour qu’il s’agisse d’ergonomie ou de sécurité. Si les grandes entreprises ont majoritairement déjà migré sur les versions 7 ou 8, nombre de TPE (Très Petites Entreprises) ou de PME (Petites et moyennes entreprises) utilisent toujours un outil qui ne sera plus fiable parce qu’obsolète. Sans parler des particuliers qui n’ont pas encore basculé sur Windows 8. Actuellement, plus d’un utilisateur sur trois utilise encore XP. Windows 8 progresse, mais reste encore sous la barre des 10%. Quant à Windows 7, il continue d’augmenter et dépasse désormais 45% de parts de marché. Pour Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France, la situation va rapidement devenir sensible pour ce public. « Nous nous attendons à des attaques massives et nous n’aurons aucun moyen de les arrêter. », nous a confié ce spécialiste lors d’un entretien au siège de Microsoft France. « Les hackers, eux, ne vont pas arrêter le support de cet OS. Ils disposent d’outils performants pour casser cet OS avec des outils qui sont accessibles à tous sur leurs sites. ».
XP est encore utilisé par un tiers des utilisateurs de Windows. La fin de son support pourrait être fatale pour nombre d’entre eux. Bernard Ourghanlian (Microsoft France) leur lance une alerte. Né en juillet 2001, Windows XP disparaitra en avril 2014 après avoir conquis plus de 600 millions d’utilisateurs dans le monde. Après 13 ans de bons et loyaux services, l’OS de Microsoft, toujours considéré comme l’un des meilleurs qu’elle ait développé, cessera d’être supporté. Clairement, la fin du support signifie qu’il ne bénéficiera plus d’aucune mise à jour qu’il s’agisse d’ergonomie ou de sécurité.
Si les grandes entreprises ont majoritairement déjà migré sur les versions 7 ou 8, nombre de TPE (Très Petites Entreprises) ou de PME (Petites et moyennes entreprises) utilisent toujours un outil qui ne sera plus fiable parce qu’obsolète. Sans parler des particuliers qui n’ont pas encore basculé sur Windows 8.
Actuellement, plus d’un utilisateur sur trois utilise encore XP. Windows 8 progresse, mais reste encore sous la barre des 10%. Quant à Windows 7, il continue d’augmenter et dépasse désormais 45% de parts de marché.
XP ne peut faire face aux attaques actuelles
Pour Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France, la situation va rapidement devenir sensible pour ce public. « Nous nous attendons à des attaques massives et nous n’aurons aucun moyen de les arrêter. », nous a confié ce spécialiste lors d’un entretien au siège de Microsoft France. « Les hackers, eux, ne vont pas arrêter le support de cet OS. Ils disposent d’outils performants pour casser cet OS avec des outils qui sont accessibles à tous sur leurs sites. »
« Il faut rappeler que XP a été conçu à la fin du XXe siècle, une époque où les menaces étaient faibles. De fait, il ne peut faire face aux attaques actuelles. » M. Ourghanlian rappelle à juste titre qu’en 2003, la planète comptait 500 millions de terminaux connectés. « Ce chiffre est dépassé les 12 milliards en 2010 et atteindra 50 milliards en 2020. Nous ne sommes plus dans le même paysage. » Ce spécialiste indique aussi que cette « évolution des usages accélère l’obsolescence des matériels ».
Dans la quinzième édition de son rapport de sécurité qui a été publié début novembre, Microsoft mettait déjà en garde contre les risques d’utiliser ce vieil OS après avril 2014. Ce document pointe la faiblesse d’XP en précisant que ses utilisateurs « sont 6 fois plus susceptibles d’être réellement infectés par un malware que les autres OS Microsoft ».
Si l’OS est infecté, le navigateur n’y pourra rien
De là à penser que Microsoft utilise cet argument pour accélérer la mutation des utilisateurs vers des PC ou des tablettes sous Windows 8, il n’y a qu’un pas. Bernard Ourghalian assume totalement cette suspicion : « Ça fait partie du jeu. De nombreux utilisateurs vont évidemment s’équiper de tablettes et c’est parfaitement légitime. Mais, pour l’heure, il s’agit d’alerter de menaces réelles que nous ne pourrons plus contrer. »
Enfin, le spécialiste tient à réagir sur l’annonce d’éditeurs qui viennent d’annoncer que leurs navigateurs seront toujours supportés. En effet, ces dernières semaines, Google, Mozilla et Opera Software ont annoncé que Chrome, Firefox et Opera continueront d’être mis à jour après l’arrêt du support par Microsoft. « Sincèrement, ces annonces ne riment à rien, lâche l’expert avec un brin d’exaspération. Si l’OS est infecté, le navigateur n’y pourra rien. » Les utilisateurs d’XP n’ont plus que quatre mois pour réagir.
Source : Pascal Samama01net