Les populations du Nord vivent toujours dans la peur plus d’un an après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord.
«Environ 2000 personnes se sont déplacées en lien avec l’insécurité dans le nord du pays au cours des mois de décembre 2016 et janvier 2017 », annonce le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). « En particulier, près de mille personnes ont quitté Anefis (occupe par les combattants de la Plate-forme [Ndlr]), dans la région de Kidal, pour aller à Bourem, dans la région de Gao, en raison de l’alerte de combats entre groupes armés dans la zone », ajoute OCHA. Alors que dans la région de Tombouctou, un conflit entre communautés Touaregs a poussé plus de mille autres personnes à se déplacer à l’intérieur du cercle de Gourma Rharous.
Toujours dans même période entre décembre 2016 et janvier 2017, des conflits intercommunautaires ont également provoqué le déplacement de plusieurs ménages dans la région de Ménaka. C’est dans cette même région que 400 personnes déplacées en provenance du Niger ont aussi été enregistrée.
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