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Kidal : L’ARMÉE REPOUSSE DES ASSAILLANTS À MOTO

Plus de peur que de mal. Une patrouille de l’armée malienne a essuyé des tirs en début de nuit avant-hier (vers 22 heures) au marché de Kidal. Après leur coup, les assaillants qui étaient à moto, selon l’armée, ont pris la fuite en laissant derrière eux un blessé qui a été évacué à l’hôpital de Gao. Ce blessé est un gendarme déserteur.

 

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Ces derniers temps, les tirs d’obus contres les villes précédemment occupées par les groupes armés ont gagné en fréquence. Jusqu’ici, les projectiles tombent hors de la ville sur des endroits inhabités. Ces attaques ne font donc pas de victimes mais traumatisent les populations et font naitre une certaine psychose.

Les groupes armés qui ne veulent pas s’inscrire dans le processus de paix engagé par les autorités et les partenaires du pays, semblent s’ingénier à entretenir un climat de terreur. On se souvient aussi qu’une équipe locale du Comité de la Croix-Rouge internationale a été enlevée le 8 févier entre Kidal et Gao par des hommes armés. Ce rapt a été revendiqué par un certain Yoro Abdousalam du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest). Depuis, plus aucune nouvelle de nos cinq compatriotes.

Quelques jours plus tard, le 26 févier, un véhicule de Médecins du monde Belgique a sauté sur une mine près de l’aérodrome de Kidal. Grièvement blessés, le chef d’antenne de l’ONG et son chauffeur ont été évacués sur Bamako.

Cette situation de ni guerre, ni paix ralentit le retour effectif de l’administration à Kidal, notamment des enseignants à la différence de ce qui se passe dans les régions de Gao et de Tombouctou. Depuis le début de la crise le 17 janvier 2012, voilà plus de deux ans, les écoles sont en effet fermées à Kidal.

A Aguelhok, c’est le réseau téléphonique qui est de retour depuis quelques semaines grâce à Malitel. Dans les parages de cette même ville située à mi-chemin entre  Kidal et Tessalit, un bout de papier ramassé en brousse et ramené en ville, suscite beaucoup d’interrogations. Joint au téléphone, un témoin qui a lu le papier en question, indique qu’il s’agit d’un message codé, écrit en trois langues, appelant les quelques rares poches de terroristes habitant dans les environs de la chaîne de montagnes du Tigharghar à quitter les lieux immédiatement. Personne ne sait si ce message date du début de la reconquête militaire de 2013 ou d’une période plus récente. La seconde hypothèse semble nettement plus improbable.

A. DIARRA

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