L’organisme international de coopération policière, Interpol, est aux trousses de la Britannique Samatha Lewthwaite. Cette dernière est soupçonnée d’être à la tête du commando qui a mené, samedi dernier, la meurtrière attaque au centre commercial Westgate de Nairobi. Cette traque intervient à la demande du Kenya. Ce qui amené Interpol à émettre une notice rouge à l’encontre de la Veuve blanche.
Beaucoup d’éléments semblent réunis contre la Britannique, veuve d’un kamikaze qui s’est tué dans les attentats de Londres, en 2005. En ce sens que plusieurs rescapés de l’attaque de Nairobi avaient affirmé avoir vu une femme qui s’exprimait en anglais, avec un accent britannique, donner des ordres à plusieurs hommes pour tuer le maximum de personnes. Ce qui a conduit les autorités kényanes à faire un rapprochement avec la Veuve blanche qui se trouve être aujourd’hui, l’une des personnes les plus recherchées dans le monde. Interpol est à ses trousse.
Mais au-delà de la question de savoir si elle est où non le cerveau de l’attaque de Nairobi, des interrogations restent sans réponses. Comment, compte tenu du dispositif mis en place par les forces de sécurité conjointes du Kenya et d’Israël, la Veuve blanche a-t-elle réussi à s’extirper, vivante s’il vous plaît, de ce centre commercial Westgate ? Surtout que le nombre exact de morts n’a pas été révélé et que de violents bombardement ont retenti dans ce centre. Au-delà du centre commercial, comment Samantha Lewthwaite a pu franchir les frontières kényanes au point de se mettre l’organisme international de coopération policière dans le dos ? Autant de questions qui méritent d’être posées.
Pour rappel, le commando responsable du drame survenue le 21 septembre dernier, dans la capitale kényane était composé d’une quinzaine de personnes, issues de diverses nationalités. Les autorités kényanes ont même évoqué la présence d’au moins deux ou trois Américains, outre la présence de Samantha Lewthwaite. w