La ville-garnisons de Kati a désormais sa toute première unité de production d’eau minérale appelée «l’eau minérale Kati». Grâce à la Société industrielle de boissons et eaux du Mali (Sibem-Sarl) dont le promoteur n’est autre qu’un Libanais du nom de Bassam Azar. Ce joyau apportera aux consommateurs maliens une eau minérale de qualité exceptionnelle.
La cérémonie d’inauguration de cette usine a eu lieu mardi dernier à Kati, sous l’égide de Mohamed Ali Bathily, ministre de la Justice, Garde des sceaux, représentant ainsi le Premier ministre Moussa Mara, empêché. L’événement a enregistré également la présence du ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, des autorités administratives et coutumières de la ville de Kati et de plusieurs invités de marque.
L’usine s’étend sur 2 ha avec un bâtiment de production de plus de 1000 m2. Ce bâtiment, une véritable tour de contrôle, abrite l’essentiel des installations techniques avec un forage d’une quarantaine de mètres de profondeur. Cette unité industrielle travaille avec 45 employés dont 5 expatriés. Elle produit de l’eau minérale à travers une ligne de traitement, une ligne de soufflage de préformes pour les bouteilles et une autre pour les bouchons. Sa source est un captage d’eau ou forage réalisé sur le site. Elle a une capacité de traitement de 30.240.000 litres d’eau par an et une capacité de soufflage de 21 600 000 bouteilles par an.
Pour réaliser cette usine d’eau minérale à Kati, le promoteur dit avoir investi 2 milliards de Fcfa. Dans son intervention, le promoteur de l’usine minérale de Kati, Bassam Azar, dira que ce projet vise à améliorer l’eau minérale au Mali pour satisfaire tous les consommateurs, mais aussi pour faire en sorte que les citoyens ne puissent plus boire n’importe quelle eau. Aussi, il a remercié l’ensemble des acteurs qui ont œuvré afin que ce projet puisse voir le jour.
Abondant dans le même sens, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Moustapha Ben Barka, a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui ont permis que ce «ce rêve devienne une réalité». «Ce que nous célébrons aujourd’hui, c’est une usine exceptionnelle, un investissement considérable. C’est aussi la reconnaissance du droit légitime à pouvoir valoriser davantage une ressource : l’eau. Ce qui permettra de créer des emplois et de distribuer des richesses, là où elles se créent», a-t-il expliqué. À l’en croire, aucun pays ne peut imaginer son avenir sans investissements.
Quant à Mohamed Ali Bathily, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, il a salué cette initiative de la Société industrielle de Boissons et eaux du Mali. «Ce projet va créer beaucoup d’emplois et l’investisseur a besoin d’être rassuré», a-t-il. Avant d’exhorter le promoteur ainsi que les travailleurs à respecter le Code du travail. Tout en souhaitant bon vent à l’usine.
Auparavant, le maire de la Commune urbaine de Kati ainsi que le Coordinateur des chefs de quartiers de Kati ont pris la parole pour exprimer leur satisfaction de voir cette usine contribuer au développement socio-économique de la ville-garnisons de Kati.
Le clou de cette cérémonie d’inauguration aura été la coupure symbolique du ruban par le ministre de la Justice, en compagnie de son collègue de l’Industrie. Un geste qui a été suivi d’une visite guidée des locaux de l’usine par le grand public.
Alhousseini TOURE
reporter