Depuis le lundi 9 septembre 2024, le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de la Commune V avait ordonné la mise en liberté provisoire des 11 détenus politiques à la suite des sollicitations de certains hommes politiques et des religieux pour un climat social apaisé.
Ainsi, le parquet avait 3 jours après la notification pour appel de cette décision et son supérieur, le Procureur général de la Cour d’appel de Bamako, avait 2 semaines pour donner satisfaction à la décision du juge ou faire un pourvoi. Ils sont arrivés à cette conclusion.
Rappelons que cela fait 3 mois que les 11 responsables politiques sont inculpés et placés sous mandat de dépôt pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime ». Ils ont été arrêtés le 20 juin 2024, au domicile de l’ancien ministre de l’Education, non mois vice-président de l’ADEMA-PASJ, Moustapha Dicko, membre plateforme politique des partis signataires de la déclaration du 31 mars 2024. Et depuis un certain temps, les appelles à leur libération se multiplient Malheureusement, les 11 vont donc devoir attendre leur jugement à une date qui sera fixée par le tribunal.
Affaire à suivre…
Zié Coulibaly
Source : Plume Libre