En l’absence des accusés Bourama Sanogo alias »djina », Mamadou Lamine Diakité alias »guesse », Mamadou Diakité alias »djigué », la Cour a condamné, hier,Niamé Koné dit » Treise » à la peine de mort pour » tentative de vol qualifié, coups et blessures volontaires, association de malfaiteurs, détention illégale d’arme à feu « .
Selon l’arrêt de renvoi, Mahamadou S. Maïga, fonctionnaire de police de son état, en service au commissariat de police de Kati, avait pris l’habitude de se rendre tôt à son travail à cause de l’éloignement de son domicile situé à Sénou. C’est ainsi le 14 décembre 2017, vers 5 heures 40 minutes sur la route de Sénou non loin de l’usine Faso-Gaz, il fut intercepté par un groupe de six personnes sur trois mobylettes. Ces individus munis de deux armes à feu l’intimèrent à leur céder sa moto Djakarta. Aussitôt, l’un d’entre eux tira sur lui à bout portant, lesquels coups l’atteignirent au niveau de son genou et de son tibia. Muni de son arme de service, la victime parvint à riposter. Du coup, les bandits prirent leurs jambes à cou abandonna l’un de leurs engins de marque » Sanili « sur les lieux. Sur plainte du policier Mahamadou S Maïga, le commissariat de police de Kalaban-coro interpella et conduit les susnommés Bourama Sanogo alias »Djina », Niamé Koné alias »treize », Mamadou Lamine Diakité alias ‘‘Guesse’‘ et Mamadou Diakité alias »Djigué » au parquet du Tribunal de grande Instance de la Commune VI.
A la barre, l’accusé n’a pas reconnu les faits à lui reprochés. Il est resté dans la dénégation totale. Quant au procureur, il a requis qu’on le maintien dans les liens de l’accusation suivant les dispositions du Code Pénal.
A l’issue des débats, la Cour dans sa sagacité, a condamné Niamé Kéita à la peine de mort et au paiement de trois millions de F CFA au fonctionnaire de police. Pour ces acolytes, ils ont écopé également la même peine par contumace.
La Cour a, par ailleurs, informée l’accusé Niamé Kéita qu’il a trois jours pour se pourvoir en cassation s’il n’est pas content de la décision rendue.
O. BARRY
Source: l’Indépendant