La 7ème édition des Journées des banques et établissements financiers du Mali débute aujourd’hui au Pavillon du Palais des sports à la zone ACI 2000.
Le thème de cette année porte sur : « le financement des entreprises : défis et opportunités ». En prélude à cet important rendez-vous annuel qui prendra fin samedi, le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (APBEF), Moussa Alassane Diallo, et non moins président directeur général de la Banque nationale de développement agricole du Mali (BNDA), a animé une conférence de presse lundi au siège de l’Association à Sébénikoro. Ces journées constituent à la fois une opportunité de poursuivre le combat pour la bancarisation continue de notre économie et une occasion pour l’APBEF de contribuer à la formation de la jeune génération dans le souci de s’assurer d’une meilleure transmission de témoin. Comme lors des éditions précédentes, les participants auront droit à une exposition des produits bancaires à travers les stands qui seront ouverts au public. La traditionnelle conférence débat sera animée par des professionnels sous la présidence du ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé, Konimba Sidibé. Aussi, des prix seront attribués à des personnalités qui se sont illustrés par leur action dans le développement de notre économie. Ce sera au cours d’une soirée gala qui sera organisée dans le jardin de l’hôtel Azalaï Salam.Au cours des échanges avec la presse, Moussa Alassane Diallo dira que les nouveaux moyens de transfert d’argent sont des innovations technologiques qui apparaissent comme des opportunités et non des handicaps pour les banques. Selon lui, il appartient aux banques et aux établissements financiers de s’adapter à cette évolution, si elles veulent rester compétitives. De nos jours, les clients n’ont plus besoin de se rendre à la banque pour effectuer des opérations. S’agissant du taux d’intérêt, le président de l’APBEF a expliqué que la moyenne pratiquée actuellement au Mali est de 9%. Selon lui, ce taux qui est le fruit d’un long plaidoyer des autorités du pays auprès de la banque centrale, est très incitatif. Cette année, de grands débats auront lieu sur le financement des entreprises. Ce serait l’occasion pour les banques de parler en profondeur des produits qu’elles proposent aux entreprises. Amadou O. Diallo
Source: essor