Hier 09 décembre 2020 journée internationale de lutte contre la corruption dans un Mali pauvre, souffrant moins de son manque de richesses que de la mauvaise gestion teintée d’affairisme et de corruption.
Une petite minorité de personnes s’est accaparée de la majorité des richesses du pays qu’elle gère selon son bon vouloir. Comme d’habitude, entre le discours et la réalité, le fossé reste énorme
La corruption et l’impunité doivent être combattues et sanctionnées avec rigueur. Le refus de sanctionner, le silence devant la corruption appartiennent aussi à l’ordre de la corruption. La société malienne est gangrenée. La pratique de la corruption n’est pas un fait isolé au Mali, elle tend de plus en plus à se généraliser. Le phénomène est, dit-on, systématique. Les acteurs de la corruption se rencontrent dans tous les secteurs publics, parapublics et privés. Ils sont présents dans toutes les catégories socio-professionnelles.
Toutefois, la corruption est plus visible chez les uns que chez les autres. Ainsi, la justice, l’éducation, la santé, la politique, les administrations fiscales et économiques, les institutions privées, les institutions financières et d’aide au développement, les services de répression (polices, douanes, gendarmerie, garde, eaux et forêts), les services de contrôle (impôts, affaires économiques inspections, etc.)
Malgré ces observations, le constat reste alarmant. Les gîtes de la corruption sont connu s des autorités chargées de son éradication.
Mais l’action publique contre la (…)
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