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Journée d’information de la presse sur Ebola : Docteur Minta : « Dans cette lutte contre Ebola, le stress en milieu médical n’arrange pas »

La Maison de la Presse a servi de cadre à la journée d’information de la presse sur la fièvre à virus Ebola animée par le docteur Daouda Minta, le mardi 18 novembre 2014. La cérémonie a enregistré la présence du ministre de la communication, Mahamadou Camara ; du président de Maison de la presse, Dramane Aliou Koné ; d’Alou n’Djim de l’URTEL et de Birama Fall, président de l’ASSEP. L’un des objectifs de la journée est de faire en sorte que Ebola devienne un réflexe, partout où l’on va. Ebola est là et elle est réelle.

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Le docteur Daouda Minta, dans son intervention, a éclairé l’auditoire sur le processus de transmission du virus EBOLA par contact direct entre personnes vivantes (humeurs, sueurs, salives, sang, etc.) et aussi lors de contact avec un corps mort d’Ebola surtout au nouveau de la famille lors des cérémonies funéraires. La contagion n’est possible que lorsque le malade présente ses premiers symptômes .A partir du 3eme jour, ajoute-t-il , le malade commence à avoir la conjonctivite suivie d’une angine puis la diarrhée et une déshydratation. Chez la femme enceinte, elle provoque l’avortement car induit une hémorragie génitale.

Selon  docteur Minta , les analyses faites au Zaïre ont révélé que 100% des malades d’Ebola avaient la fièvre , 90% se plaignaient de fatigue générale , 80% de maux de tête , 27% d’angine  et 27% déféquaient le sang. Les analyses en Afrique de l’ouest ont prouvé que 95% avaient la fièvre , 84% un manque d’appétit , 67% des vomissements, 65% des diarrhées , 53% des maux de tête , 43% des maux de ventre et 18% des saignement du nez.

Pour sa part, le ministre de la communication a indiqué qu’au jour du 17 novembre  le Mali comptait 4 cas d’Ebola dont 3 morts et 1 contaminé  stabilisé pour l’instant. « En tout nous avons 577 personnes suspectes qui sont suivies matin midi et soir, 7 jours sur 7 » a-t-il dit. Selon le ministre, le foyer de Kayes est éteint, il faut maintenant se focaliser sur Bamako et le reste du pays. Cela dit, il a confirmé qu’Ebola n’est pas une fatalité car elle peut être combattue voire vaincue. « Nous ne fermons pas la frontière avec la Guinée. L’OMS ne le recommande pas. Soyons logique, nous ne fermons pas notre frontière avec la Guinée en guise de solidarité parce qu’elle est touchée. Nous sommes touchés aujourd’hui et si les pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso et autres nous ferment la frontière aussi, cela ne nous arrangerait pas du tout » a-t-il expliqué.

Le ministre a conclu en ajoutant qu’il ne faut pas céder à la panique. La maladie n’a pas encore atteint le seuil où il faut fermer les écoles, comme certains l’ont recommandé.

Il est à noter aux dernières nouvelles que le médecin contaminé à Pasteur est décédé et qu’un nouveau cas d’Ebola a été déclaré samedi au Mali. Cette personne a été admise dans une unité de soins intensifs à Bamako, a indiqué un communiqué du ministère malien de la santé. « Parmi deux cas suspects qui étaient en cours de test, l’un a été déclaré négatif, l’autre positif. Ce dernier a été placé en centre d’isolement pour un traitement intensif »précise le communiqué officiel.

Sidibé Safiatou  (stagiaire)

SOURCE: Le Guido  du   26 nov 2014.
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