Malgré la situation politico sécuritaire que le Mali traverse, les autorités de la transition, à l’instar de celles du continent, ont célébré la journée de l’enfant africain.
L’édition de 2021 qui marque le 30ème anniversaire de l’adoption de cette charte, est célébrée au plan national sous le thème : « 30 ans après l’adoption de la charte : progrès réalisés, défis et perspectives pour un Mali digne de ses enfants ». C’était ce jeudi 17 juin au Centre international des conférences de Bamako (CICB), sous la présidence du ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly, assistée de certains de ses collègues du gouvernement, de la représentante résident de l’Unicef au Mali, Mme Sylvie Fouet etc.
Après les propos d’accueil de la représentante du maire de la commune III, ceux du président du parlement des enfants, Nouhoum Chérif Haïdara en fin de mandat a fait une plaidoirie à l’endroit des plus hautes autorités du pays. Il a soutenu que de nombreux progrès ont été enregistrés dans le cadre de la promotion des droits de l’enfant au Mali. Tout en tant laissant entendre que le parlement des enfants continuera à jouer son rôle de plaidoyer, il dira que ceux-ci fondent un grand espoir sur le président de la transition.
Nouhoum Chérif Haïdara a également profité pour demander l’implication de toutes les filles et fils du pays, par rapport à la situation que traverse le Mali.
Pour Mme Wadidié Founè Coulibaly, de la ratification de la charte à nos jours, le Mali a enregistré des avancés notoires dans plusieurs domaines, en matière de la promotion des droits de l’enfant. Il s’agit entre autres :les domaines socio sanitaire, l’éducation, la justice, la protection, dans le domaine de la mobilité etc.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Parce que, à l’en croire, aujourd’hui, la situation des enfants en Afrique et au Mali demeure des préoccupations majeures auxquelles des mesures fortes et appropriées doivent être apportées.
La représentante de la Coalition malienne pour les droits de l’enfant (COMADE) à son tour, dira que cette commémoration offre l’occasion de faire un regard rétrospectif sur tout ce qu’a été fait en termes de promotion des droits de l’enfant. A l’entendre, de nombreuses dispositions juridiques ont été adoptées.
La représentante résident de l’Unicef au Mali, Mme Sylvie Fouet a d’abord fait un rappel, à travers lequel, il a décrit la situation macabre des enfants en zone de conflit. “Parce que, beaucoup d’entre eux sont privés d’école, avec la fermeture de plus 1573 écoles” a-t- elle déploré.