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Journée africaine de l’état civil : Focus sur un service essentiel

À l’instar des autres pays africains, le Mali a commémoré, hier, la Journée africaine de l’état civil, célébrée chaque 10 août. La cérémonie qui s’est déroulée à la direction nationale de l’état civil, a été présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah. C’était en présence du directeur national de l’état civil, Dr Abdoulaye Alkadi, et du représentant de l’Union africaine, Hugues Penda.

En effet, la quatrième conférence des ministres en charge de l’enregistrement des faits d’état civil, tenue du 4 au 8 décembre 2017 à Nouakchott (Mauritanie), a déclaré le 10 août comme Journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques d’état civil. La Journée a été instituée dans notre pays en 2018 conformément aux plans d’actions de la stratégie nationale de l’état civil. Contrairement aux deux dernières éditions, cette année, la commémoration a été marquée par la pandémie de Covid-19 qui secoue encore le monde entier.
Le thème retenu était: «Enregistrement des faits d’état civil et statistiques de l’état civil : un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence».
Le représentant de l’Union africaine a, dans son intervention, fait savoir que selon un rapport de la Banque mondiale en 2017, plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde, dont la moitié en Afrique, n’avaient pas de preuve d’identité juridique. Selon lui, de nombreux enfants ne sont pas reconnus ou protégés par la loi dès leur naissance.
En outre, Hugues Penda a indiqué que la menace de voir reculer l’enregistrement des naissances à cause de la Covid-19 est réelle compte tenu de la satisfaction des exigences d’hygiène et de sécurité sanitaire par les services concernés, de la peur des usagers de la contamination, etc. «Ce thème est une invite à la poursuite et au renforcement de nos efforts en dépit du contexte sanitaire difficile», a-t-il précisé.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation soulignera que lorsqu’un système d’état civil fonctionne bien, il permet de capturer tous les événements démographiques qui surviennent au sein de la communauté.
Pour Boubacar Alpha Bah, l’état civil fournit en temps réel des données relatives aux faits d’état civil survenus sur l’ensemble du territoire d’un État. C’est pourquoi, il  dira que les données de l’état civil constituent la meilleure source de statistiques, si elles sont fiables et complètes au bénéfice des utilisateurs des données statistiques, notamment les administrations publiques.
«À ce titre, elles constituent une bonne référence pour mesurer la mortalité au sein d’une population, ce qui est crucial pendant une pandémie comme celle de la Covid-19», a soutenu le ministre Bah, pour qui l’état civil doit être considéré comme un service essentiel dans les situations d’urgence. Boubacar Alpha Bah n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers pour leur appui aux côtés des efforts de notre pays dans l’enregistrement des faits de l’état civil et pour leur accompagnement solidaire dans sa lutte contre la Covid-19.
Une visite guidée des sites d’archivage (physique et numérique) des documents d’état civil dans les locaux de la direction nationale de l’état civil a mis fin à la cérémonie.

Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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