Nouvel exploit pour la brigade des stupéfiants. Deux cent cinquante (250) briques d’herbes de cannabis, soit 50 kg ont été saisis le 13 mars 2018 par les éléments de la brigade des stupéfiants sous la houlette du commissaire principal de police Mamoutou Togola non moins commandant de ladite brigade.
Selon le commandant, Mamoutou Togola, comme on le dit, une victoire ne se raconte pas. C’est suite à une filature que deux éléments de sa brigade de recherche ont interpellé dans une maisonnette à environ 15 km de Sanankoroba, deux présumés auteurs pour trafic de cannabis. Il s’agit de Mountou Sinon, burkinabé employé de commerce, âgé de 63 ans domicilié à Kalabancoura, et sa complice est Maimouna Traoré, également employée de commerce, âgée de 45 ans, domiciliée à Banankabougou Zerny.
Une perquisition a été faite dans la maisonnette située dans un champ, à 15 km de Sanankoroba. Ce qui a permis de découvrir deux cent cinquante (250) briques d’herbes de cannabis emballés dans un sac pesant environ 500 kg, un rouleau de fil et une aiguille à coudre qu’ils ont saisi provisoirement.
Pour le vaillant commandant, les enquêtes sont en cours et les premiers éléments font état qu’ils placent une partie de leur produit à Bamako, et le reste à destination de l’étranger.
Pour monsieur Togola, c’est une victoire, mais la vraie victoire c’est de faire des saisis record.
Ce qui est marrant dans cette affaire, c’est que les deux présumés auteurs sont des récidivistes. L’homme a quitté la prison il y a 4 mois, et la dame il y’a 6 mois. Ce qui doit alerter tout le monde.
Le commandant a prodigué des conseils à la population surtout aux enfants. Il est établi que les enfants de 12 à 13 ans sont impliqués à 75 voire 80 % dans la consommation ou dans les trafics de stupéfiants. Ce qui est inquiétant, c’est que l’avenir d’un pays se repose sur les jeunes.
Pour terminer, le commandant Togola a remercié la population pour la bonne collaboration et souhaite à cette même population d’aider les services de lutte anti-drogue ainsi que les services de répression pour éradiquer le phénomène.
La rédaction
