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Japon: nouveau déficit courant à cause de la dépréciation du yen et de Fukushima

Le Japon a déploré un déficit courant de quelque 900 millions d’euros en octobre, à cause du lourd déficit de sa balance commerciale plombée par la dépréciation du yen et l’arrêt des réacteurs nucléaires, a annoncé lundi le ministère des Finances.

 

JAPON NOUVEAU DEFICIT COURANT DEPRECIATION YEN FUKUSHIMA

En octobre, la troisième puissance économique mondiale a subi un déficit de sa balance des transactions courantes de presque 128 milliards de yens (un peu plus de 900 millions d’euros au taux de change actuel). L’an passé à la même époque, elle avait engrangé un excédent courant de 421 milliards de yens.

Entretemps, le déficit commercial a plus que doublé, s’établissant à 1.092 milliards de yens (7,8 milliards d’euros), son niveau le plus important jamais enregistré pour un mois d’octobre.

Depuis l’an passé, le yen s’est déprécié d’un quart face au dollar et à l’euro, ce qui renchérit mécaniquement les importations du Japon. La facture énergétique (pétrole et gaz) a explosé en conséquence, d’autant que les compagnies d’électricité nipponnes ont besoin de davantage d’hydrocarbures pour faire tourner leurs centrales thermiques, étant privées d’électricité nucléaire deux ans et demi après l’accident de Fukushima.

Au final, la facture des importations a bondi de 28%. La valeur des exportations a certes grimpé de presque 18%, dopée entre autre par l’augmentation des recettes tirées des ventes de voitures Made in Japan à l’étranger. Mais cela n’a pas suffi pour compenser l’envolée des importations.

La balance des services est restée pour sa part nettement dans le rouge mais le Japon a heureusement pu compter, une fois encore, sur le rendement des investissements nippons à l’étranger – le compte des revenus -, qui s’est élevé de 9% pour atteindre 1.361 milliards de yens (presque 10 milliards d’euros). Cela a fortement réduit l’ampleur du déficit final mais n’a pas permis aux comptes courants de terminer dans le vert.

La balance des transactions courantes est le meilleur indicateur de la situation d’une économie par rapport au reste du monde, car elle prend en compte non seulement les échanges des biens, mais aussi ceux de services, ainsi que les revenus des investissements directs ou de portefeuille et les transferts courants.

SOURCE //AFP

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