En conférence de presse de presse numérique le mardi dernier, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région du Sahel en Afrique, J. Peter Pham a organisé le mardi 5 janvier 2021 a mis en garde les forces armées contre les exactions en déclarant : « Nous ne tolèrerons aucune violation des droits de l’homme par des forces armées ».
L’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région du Sahel en Afrique, J. Peter Pham a salué « les progrès démocratiques dans la région du Sahel à travers l’organisation des élections au Ghana, au Burkina Faso et au Niger. Nous encourageons ceux qui contestent les résultats des élections à saisir les structures judiciaires prévues dans la constitution ».
Concernant les accusations de violation des droits de l’homme contre les forces armées de certains pays du Sahel, J. Peter Pham s’est montré ferme. « Aucune des forces qui reçoivent notre aide n’ont été impliquées dans des actes de violation des droits de l’homme. Nous prenons très au sérieux les accusations de violation des droits de l’homme au Mali, au Burkina et au Niger. C’est dans l’intérêt des pays du Sahel d’enquêter sur ces allégations et punir les coupables. Nous ne tolèrerons aucune violation des droits de l’homme par les forces armées des pays du Sahel. Le peuple américain n’acceptera pas de soutenir des forces qui violent les droits de l’homme », a-t-il déclaré.
Selon J. Peter Pham, la lutte contre le terrorisme est une priorité du gouvernement américain. Cependant, dira-t-il, la sécurité doit aller de pair avec l’aide humanitaire, la santé et l’aide au développement. « Nous soutenons fermement le G5 Sahel. Les Etats-Unis sont le premier partenaire du G5-Sahel en termes d’équipement et de renseignement. Mais il n’y a pas de solution militaire rapide. La violence est un symptôme, elle n’est pas la maladie elle-même. Nous devons nous attaquer aux vraies causes du mal pour conter l’extrémisme violent sur le long terme. C’est pourquoi en 2019 les Etats-Unis ont accordé des millions de dollars dans l’aide humanitaire, la santé, l’aide au développement et la sécurité », ajoute J. Peter Pham.
Seydou Koné
Source : La Priorité