Le décès l’ancien Premier ministre Ariel Sharon a plongé dimanche Israël dans une atmosphère de deuil national, avant son enterrement lundi dans son ranch du sud du pays.
Le décès l’ancien Premier ministre Ariel Sharon a plongé dimanche Israël dans une atmosphère de deuil national, avant son enterrement lundi dans son ranch du sud du pays.
Tous les médias font leur une sur la mort de l’ancien homme fort de la droite, qui s’est éteint samedi après huit ans de coma provoqué par une attaque cérébrale foudroyante. Les radios et chaînes de télévision ont consacré de longues heures à des témoignages d’hommes politiques, mais aussi de camarades d’armes de cet ancien général au passé controversé.
Les photos diffusées montrent surtout Ariel Sharon en train de s’occuper de ses moutons et de ses vaches dans son ranch familial des Sycomores, dans le sud d’Israël, où il sera inhumé à sa demande aux côtés de sa deuxième épouse Lily.
Auparavant, dimanche, les Israéliens pourront lui rendre un dernier hommage en défilant devant son cercueil qui doit être exposé à la Knesset, le Parlement à Jérusalem, de 12H00 (10H00 GMT) à 18H00 (16H00 GMT). Des lignes d’autobus sont prévues pour amener le public sur place et éviter des embouteillages.
Lundi matin à 09h30 (07H30 GMT), une cérémonie officielle aura lieu également dans l’enceinte de la Knesset. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Peres, et des membres de sa famille notamment prononceront des discours. Le vice-président américain Joe Biden, ainsi que l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et des représentants diplomatiques de nombreux pays, doivent prendre part à cette cérémonie.
Le cercueil sera ensuite transporté par convoi militaire vers son ranch. Le public pourra assister à l’inhumation. Des autobus pour assurer le transport sont également prévus, a précisé la radio militaire.
L’état de santé de l’ancien général, plongé dans le coma depuis le 4 janvier 2006, s’était détérioré depuis le 1er janvier.
Sharon restera dans l’Histoire comme l’artisan en 1982 de la désastreuse invasion du Liban alors qu’il était ministre de la Défense, mais aussi comme le chef de gouvernement qui aura évacué les troupes et les 8.000 colons de la bande de Gaza en 2005.
© 2014 AFP