Selon Reuters Le haut conseiller du guide suprême de l’Iran, M. Velayati, dit dimanche le 6 novembre que l’avenir du président Bachar al-Assad ne peut être déterminé que par le peuple syrien et cela est une “ligne rouge” pour Téhéran.
Selon Reuters Le sort d’Assad était toujours un obstacle au progrès vers un accord dans les discussions entre les puissances mondiales visant à trouver une solution politique à la crise syrienne. Iran et la Russie veulent que Bachar al-Assad reste au pouvoir jusqu’aux élections, tandis que les pouvoirs occidentaux et arabes disent qu’il doit quitter le pouvoir. Selon M. Velayati “Bachar al-Assad est la République islamique d’Iran de ligne rouge “.
Quelques jours après la mort d’un important commandant des pasdaran, Hossein Hamedani, en Syrie, de hauts dirigeants du régime iranien dévoilent l’importance stratégique du dictateur syrien pour la survie du régime iranien.
L’ancien chef pasdaran, Mohsen Rezaie, a souligne que « La raison pour laquelle Hamedani a été tué en Syrie est claire, c’est pour que l’insécurité n’atteigne pas Téhéran. Les gens ne devraient pas demander pourquoi il a été tué en Syrie. Hamedani y était pour assurer la sécurité de l’Iran… Hamedani a participé à 80 opérations en Syrie. Il a inauguré la caserne Hazrat Zeinab à Damas et a formé 40 à 50 000 syriens», a-t-il affirmé. (Médias officiels, 11 octobre).
A son tour, Ali Chamkhani, chef du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale du régime clarifie pourquoi Bachar est la ligne rouge du regime iranien : « Si des hommes comme Hamedani ne prennent pas position en Syrie, l’insécurité et l’instabilité parviendront à nos frontières ».
Le mollah Taeb, le commandant de la base Amar pasdaran, a pour sa part reconnu que l’existence-même du régime des mollahs dépend de la dictature syrienne : « La Syrie est notre 35e province stratégique. Si l’ennemi nous attaque et veut s’emparer de la Syrie ou du Khouzistan, la priorité pour nous est de conserver la Syrie, parce que si nous gardons la Syrie, nous pourrons reprendre le Khouzistan, mais si nous perdons la Syrie, nous ne pourrons garder Téhéran (…) A présent nous sommes occupés en Syrie et notre ligne de front est là-bas, où nous affrontons toute l’Arrogance (l’ennemi).»
Téhéran soutient activement le régime syrien de Bachar al-Assad depuis le début en 2011 de la révolte qui a dégénéré en guerre civile, faisant plus de 240.000 morts. Sous le commandement des pasdaran combattent des miliciens chiites du Hezbollah libanais, ainsi que des iraniens, irakiens et afghans.