Après Mossoul, la ville de Tikrit est tombée aux mains des insurgés et l’EIIL appelle ses partisans à pousser jusqu’à Bagdad. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir ce jeudi.
Des centaines de djihadistes qui se réclament de l’Etat islamique en Irak et au Levant ont pris d’assaut la seconde ville du pays. Mossoul, deuxième ville la plus peuplée de l’Irak et les villes environnantes comme Tikrīt sont tombées entre les mains de djihadistes. Après des combats avec l’armée et la police, les hommes armés ont réussi à prendre le siège du gouvernorat ou encore de la télévision de la ville. Une invasion qui a eu pour conséquence l’abandon de la région par près de 500 000 civils dans une localité de près de 2 millions d’habitants. Même certaines unités de militaires ont commencé à fuir vers l’Etat autonome du Kurdistan. Le gouvernement pour résoudre le problème, a décidé d’armer les citoyens car la plupart des postes de police sont vides et les djihadistes continuent d’avancer.
Réunion contre Boko Haram à Londres
Les ministres des Affaires étrangères du Nigeria et des pays voisins se réunissent ce jeudi pour discuter des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre la secte islamiste Boko Haram. Cette rencontre constitue le suivi du sommet tenu à Paris sur la sécurité dans le Nord du Nigeria et qui avait réuni le président nigérian Goodluck Jonathan et ses homologues du Niger, du Cameroun, du Tchad et du Bénin. Elle fait également suite au sommet mondial sur les violences sexuelles en zone de conflit que la capitale britannique abrite depuis le début de la semaine.
L’Opposition algérienne appelle à un véritable changement du régime
Une coalition de l’opposition algérienne a appelé à poursuivre la lutte contre un véritable changement du régime. Selon le constat fait par cette classe politique, l’Algérie va vers l’effondrement de l’Etat. Et il est nécessaire de poursuivre la lutte pour un vrai changement qui concrétisera la souveraineté du peuple algérien ainsi que sa liberté de choisir ses dirigeants. Cette coalition est composée de cinq partis : trois formations islamistes, le mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front pour le justice et le développement (FJD), et Ennhada (Renaissance) ainsi que Jil El Djadid (Parti de la jeunesse) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, laïque). Toute cette situation fait suite à la réélection de Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays pour un quatrième mandat et a une santé très fragile. Mais cette action de l’opposition, le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille. «Chacun a le droit de donner son avis mais le peuple a plébiscité le président Abdelaziz Bouteflika lors des élections du 17 avril qui se sont déroulées de manière démocratique, de l’aveu même des organisations et institutions internationales », soutient un proche du pouvoir.
