Cela faisait des semaines qu’on sentait que le vent commençait à tourner au Mali. La population était mécontente des résultats des élections législatives qui, maintenues pendant le confinement, avaient vu une faible participation. Hier, Benoît Pilet, adjoint à l’international et à l’Europe, ne s’est pas montré autrement surpris du renversement de régime qui a eu lieu la nuit précédente à Bamako.

Le coup d’État, qui est le troisième en quelques années, semble s’être opéré de façon soft, indique-t-il. Sur place, de source bamakoise, la situation est calme comme un dimanche sans mariage. Les élus locaux ne sont pas impactés à ce jour. Nous avions demandé à notre volontaire de rentrer prendre ses congés en France il y a trois semaines. Mais la Maison du partenariat continue d’accueillir les jeunes Maliens en formation. Les projets déjà engagés vont continuer à distance, mais nous n’en lancerons pas de nouveaux.
Jumelée depuis 1974 avec la capitale du Mali, la Ville s’est investie dans la lecture et le sport, plus récemment dans la formation de la police municipale et l’accompagnement à la gouvernance.
International. Après le coup d’État à Bamako, la Ville d’Angers maintient sa présence

Source : ouest france