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Institutions de micro finance : Camec : faillite et double jeu d’un directeur piégé

Le directeur général de la caisse mutualiste des enseignants, Boubacar Diagouraga, cherche à se dépêtrer du chaos actuel qu’il a préparé depuis des années à la Camec.

 

camec

Le directeur général de la Camec abuse de la patience des sociétaires en leur promettant sans cesse de solder leurs comptes mais sans suite. Les sociétaires s’estiment floués avec un système orchestré par un certain Boubacar Diagouraga qui chercher à se sauver tout en enfonçant ses successeurs.

L’homme a dirigé la Caisse de 2001 jusqu’à 2007 sans problème. En 2007, il a brusquement démissionné des instances de la mutuelle pour des raisons personnelles. Annonçait-t-il la faillite prochaine de la caisse ?

La réponse est sans doute oui, car dès que son successeur pris les rênes, les problèmes ont surgi. La Caisse s’est effondrée avec une perte de 1,5 milliard dont 1,4 milliard à restituer aux sociétaires. En 2013, le successeur de Boubacar Diagouraga un certain Hamidou Coulibaly est destituer et son équipe remplacer pour mauvaise gestion.

Curieusement celui qui a renoncé les rênes de la caisse en 2007 est revenu avec fracas en 2014. Avait-il piégé son challenger ? Non répond le revenant directeur. Mais ce qu’il ne peut nier c’est que la Camec avait un partenaire français qui avait octroyé en guise de subvention 21 millions de F CFA en 2014 qui auraient dû aider à payer certains sociétaires. Malheureusement, cette manne aussi s’est volatilisée.

Pour Boubacar Diagouraga, la priorité ne peut pas être donnée au remboursement des sociétaires. Oubliant que c’est lui-même qui a promis de payer les sociétaires dans un délai de trois mois.

Aujourd’hui le directeur est dans ses petits souliers, le partenaire français a claqué la porte, et entre-temps il a sur le dos plus de 52 000 sociétaires dont certains veulent utiliser d’autres moyens pour avoir leur argent.

Les dernières infos font état d’une démarche auprès du ministère de la Promotion des investissements et du Secteur privé pour solutionner le problème. Rien n’est sûr.

Zoumana Coulibaly

 

Source :L’Indicateur du Renouveau

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