Les comités locaux du Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du Syndicat national de l’éducation et de la culture de l’Institut universitaire de gestion (SNESUP-SNEC-IUG) observeront à partir d’aujourd’hui, une grève illimitée pour exiger la satisfaction de 3 points de revendication. L’information a été donnée, hier, lors d’une conférence de presse animée par le secrétaire général du SNESUP Moussa Keïta et celui administratif du SNEC, Diarra Doumbia.
Les syndicalistes réclament l’application du procès-verbal (PV) de conciliation du 27 janvier 2020 sur la rétrocession de l’Unité de formation et de production (UFP) aux enseignants, le paiement des heures supplémentaires et le maintien de l’organisation classique du test d’entrée à l’IUG.
Le secrétaire général du SNESUP a rappelé que l’UFP, créée le 28 novembre 2000 par les enseignants assure la formation initiale continue à distance des «auditeurs» et génère 360.000 Fcfa par étudiant à ce niveau, soit 310.000 Fcfa au titre de charges pédagogiques, 40.000 pour le rectorat de l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB) et 10.000 Fcfa pour la direction générale de l’IUG. Depuis 2014, cette clé de répartition n’a jamais été respectée a déploré Moussa Keïta. «Nous sommes spoliés des fruits de notre plante et demandons le respect de la clé de répartition», a indiqué le secrétaire général.
L’autre conférencier expliquera que l’IUG organise un test d’entrée pour les détenteurs des brevets de techniciens (BT) sur la base des textes qui remontent au 29 juin 1997. Selon lui, l’administration veut les violer en organisant le test par candidature en ligne (Internet) et par sélection en fonction des moyennes des candidats. «La direction veut organiser le test en ligne par un logiciel de la Faculté des sciences et techniques (FST) alors que cette dernière elle-même ne l’a jamais utilisé». Il a cité volontiers les exemples des facultés qui ont organisé leurs concours dans un contexte de Covid-19.
L’autre conférencier Diarra Doumbia a expliqué que les pédagogues attendent le paiement des heures supplémentaires de l’année universitaire 2019-2020.
Sidi Y. WAGUÉ
Source : L’ESSOR