C’est à la faveur de la journée d’échange sur les statistiques d’accidents de la circulation routière de l’année 2018 que cette information est tombée ce jeudi 04 avril 2019. Elle avait réuni les structures en charge de la sécurité routière dont le ministère des Transports, la police, la protection civile et la gendarmerie.
Cette rencontre d’échange, organisée par l’Institut National de Formation Professionnelle pour le Bâtiment, les Transports et les Travaux Publics INFP/BTP, s’est tenue sous la présidence d’Ousmane BAH MAIGA, conseiller technique au ministère des Transports.
Au cours de ladite journée, les spécialistes de la sécurité routière ont échangé sur les statistiques des accidents de la circulation routière. Aussi, ont-ils évalué les mesures de sécurité routière prises ou envisagées.
Pour Ousmane BAH MAIGA, le représentant du ministre des Transports, l’insécurité routière a des conséquences pires que celles des maladies tropicales. Cependant, les pays africains connaissent un taux extrêmement élevé de victimes de la route, bien que l’Afrique ait l’une des plus faibles densités de réseau routier, indique M. MAIGA. A ses dires, plus de 300 000 personnes perdent la vie dans les rues et sur les routes africaines. A l’en croire, plus de 65% des personnes affectées par des accidents de la circulation sont des utilisateurs vulnérables, à savoir les piétons et les cyclistes.
Pour conclure, monsieur Maïga a invité les acteurs à une synergie d’effort pour combattre l’insécurité routière.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate