Samedi 15 septembre 2018, Diabiga et de Kompienbiga, deux localités du Burkina Faso, ont été victimes d’une double attaque terroriste occasionnant la mort de huit personnes.
Dans le sahel, malgré de nombreuses mesures et notamment la formation d’organisations comme le G5 Sahel afin de lutter contre le terrorisme, les attaques terroristes ne connaissent plus de répit. Effectivement, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre 2018, le Burkina Faso a essuyé une double attaque terroriste contre deux de ces villes.
Ces attaques ont provoqué la mort de près de huit civils comme laisse comprendre le communiqué du gouvernorat de la région de Kompienga : « Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre 2018, deux attaques terroristes ont été perpétrées dans les villages de Diabiga (60 km de Pama) et Kompienbiga (15 kilomètres de Pama) relevant de la province de Kompienga, région de l’Est ». Celui-ci continue en précisant que le bilan de cette attaque est de « huit personnes. » Selon une source proche contactée par AFP, la première attaque a visé le domicile d’un leader religieux et ses fidèles faisant ainsi trois blessés parmi eux.
Notons que depuis trois ans maintenant, ce pays frontalier du Mali ne connait plus de tranquillité en termes d’attaque terroriste. Au total, les victimes des attaques terroristes s’élèvent à 60 morts. C’est suite à ces attaques récurrentes que le président burkinabé, Rock Marc Christian Kaboré, avait promis le 8 septembre dernier de trouver rapidement des mesures sécuritaires pouvant mettre les citoyens ouagalais à l’abri de ces attaques sporadiques. À quand donc la sécurité dans les pays africains ?
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays