Depuis un certain temps à Sokorodji, on assiste au curage des caniveaux sans que cela ne soit suivi par l’évacuation de ces ordures qui retournent, tranquillement, dans ces mêmes caniveaux. Ce qui fait que les populations de ce quartier sont obligées  de vivre au milieu de ces ordures qui constituent le dernier souci des autorités communales.

A Sokorodji comme dans d’autres quartiers de Bamako, l’assainissement  constitue le dernier soucie des autorités municipales.

En effet, dans ce quartier, après le curage des caniveaux, les ordures ont été laissées sur place.

Et les populations vivent au milieu de ces tas d’ordures qui sont sources de beaucoup de maladies.

En effet, c’est face à l’indifférence des autorités communales que les habitants de Sokorodji, à travers les jeunes ont eu l’idée  de procéder elles-mêmes aux curages des caniveaux. Cela a été bien accueilli par la population, car les caniveaux étaient pleins d’ordures de toutes sortes. Ce soulagement  a été de courte durée, car très vite, les habitants ont été désagréablement surpris de voir ces ordures entassées le long des routes.

La question qui se pose est de savoir qui doit procéder à l’évacuation de ces ordures enlevées dans les caniveaux.

En effet, les jeunes ont procédé volontairement au curage des caniveaux moyennant des petites sommes que les boutiquiers et quelques bonnes volontés ont cotisé pour eux. Mais après ce curage, s’est posé le problème de l’évacuation de ces ordures.

Ce qui fait que ces ordures enlevées dans les caniveaux sont visibles le long  des routes.

Selon les habitants de sokorodji, si les jeunes du quartier ont eu le mérite de procéder aux curages des carniveaux, il revient à la mairie de procéder à l’évacuation de ces mêmes ordures qui de reste, sont nuisibles pour la santé.

Mais face à l’indifférence totale  des autorités communales, les populations de Sokorodji ont aujourd’hui du mal à croire que celles-ci ont le souci de lutter contre l’insalubrité dans le district de Bamako. Ces mêmes autorités qui affirment vouloir faire de Bamako une ville propre où il fait bon vivre.

Almihidi Touré (Stagiaire)