Les habitants ne se plaignent pas seulement de ces eaux usées. Ils sont aussi au quotidien en lutte avec les ordures ménagères. Car, certaines familles refusant de payer la cotisation des GIE, trouvent simple à déverser les ordures dans la rue. Elles n’hésitent pas souvent à déverser leurs ordures dans les caniveaux.
« C’est vrai nous avons tous sur les lèvres le ‘’coronavirus, coronavirus’’, mais nous oublions que notre pays a un plus sérieux problème qu’il faut combattre, celui de l’insalubrité qui est la source de tous les maux. Ce qui froisse en longueur de journée, c’est de voir encore des dépôts d’ordures en plein Bamako, aux abords des rues avec leur essaim de moustiques, mouches, cafards et autres insectes avec lesquels nous cohabitons, conséquences le paludisme est toujours l’une des premières causes de mortalité infantile au Mali, accompagné par les maladies Diarrhéiques, la typhoïde, etc. … » Explique un riverain sous l’anonymat.
Autant dire que l’assainissement du cadre de vie commun est une responsabilité partagée. Et ce n’est pas à l’Etat de prendre soin de notre environnement à notre place, il faut une culture de l’hygiène chez chaque individu. Que nous soyons conscients de notre responsabilité et admettre qu’un seul sachet d’eau jeté dans la nature, contribue à sa dégradation.
Adam DIALLO
Source: Bamakonews