Nous ne saurons y répondre avec exactitude même si les commentaires vont bon train, et que les rumeurs deviennent folles à ce sujet. Certains pensent que IBK a choisi, seul, de ne se rendre qu’à Gao parce que, explique son entourage, tous les blessés de l’attaque d’Indelimane sont à Gao et que le camp, lui-même, n’existe quasiment plus.
À quoi bon aller perdre du temps sur une place qui ne fera que lui rappeler de très mauvais souvenirs. D’autres avancent l’argument, selon lequel, ce sont les services de sécurité qui auraient déconseillé à IBK d’aller à Indelimane. La zone n’étant pas encore sûre, selon eux.
Les plus «méchantes langues», elles, révoltées, avancent que le président de la République a, juste, eu peur de s’y rendre et qu’il pouvait, au moins, partir pour Ménaka, un peu plus près de Indelimane, au lieu de choisir Gao. Il pouvait, disent-ils, s’arrêter à Gao, à son retour.
Peut-être qu’il a eu raison de rester à Gao car, pendant qu’il y était, les terroristes ont fait un tour dans le camp militaire qu’ils venaient de détruire.
MT