Passer par tous les moyens, impliquer tous les acteurs pour combattre l’insécurité dans le sahel. C’est le combat du Collège sahélien de sécurité du G5 Sahel. C’est pourquoi il multiplie les formations des différents acteurs dans différents domaines. 29 formations, 675 personnes dont 120 femmes formées, c’est le bilan de ce collège depuis son installation à Bamako, au Mali. Le séminaire sur l’« impact du changement climatique sur la sécurité et le développement au Sahel » est la 4ème activité tenue en 2020 malgré le contexte sanitaire difficile dû à la COVID-2019. Il a enregistré 25 participants, en raison de 5 par pays.
Dans son intervention, Thierry Viry, l’expert du Collège sahélien de sécurité, a expliqué les raisons du choix de ce thème et son importance dans la lutte contre l’insécurité dans l’espace sahel. « Ce thème s’inscrit en droite ligne des objectifs du G5-Sahel visant à garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres », a-t-il entonné avant d’ajouter : « Ce thème n’est pas classique pour les forces de sécurité. Et pourtant il est le principal enjeu des années à venir. C’est pourquoi nous l’avions inscrit dans notre calendrier à travers le conseil d’administration ».
Pour ce responsable du Collège sahélien de sécurité, il y a évidemment un lien entre les changements climatiques en cours dans le Sahel et la récurrence des violences entre les groupes professionnels d’une part, les affrontements entre les communautés et les vulnérabilités provoquées par ces changements d’autre part.
Après avoir salué l’hospitalité malienne, le porte-parole des participants au séminaire, la Mauritanie a mis l’accent sur les connaissances qu’ils ont acquises durant une semaine de formation. Pour lui, les populations du G5 Sahel ont besoin de l’union, de fédérer les efforts pour combattre le mal commun.
Pour sa part, le représentant de l’ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne, Mustapha Zlaf, a expliqué l’importance de la formation. Aussi, a-t-il réitéré l’engagement de l’Union européenne de soutenir l’État malien dans sa lutte contre l’insécurité.
Le colonel Olivier Diassana, représentant du ministre des Affaires étrangères et du point focal du G5-Sahel, est aussi, revenu, dans son discours, sur la nécessité pour les populations du G5 sahel, les acteurs des différents domaines de fédérer les efforts pour réussir la lutte contre l’insécurité.
La remise d’attestations aux participants a clos la cérémonie de clôture.
Boureima Guindo
Source: Le Pays– Mali