« Je rends grâce à Dieu, le Miséricordieux, et profite pour remercier le peuple malien, ceux de l’intérieur comme de l’extérieur et qui ont souci de ce pays », a déclaré le président de l’ACRT. Selon Issa Kaou N’Djim, le Mali a besoin de l’union sacrée autour de la réconciliation, du vivre-ensemble, mais surtout d’aider les forces armées et de sécurité à faire face à « cette menace qui est en train de causer d’énormes pertes en vies militaires et civiles ».
« Étant politique, nous estimons qu’il faut aller à l’essentiel qui consiste à créer les véritables conditions de réconciliation et de continuer à prier pour le Mali. Pour ceux qui ne nous ont pas compris, nous respectons leur position et nous pardonnons à ceux qui nous ont vilipendés ou insultés et nous remercions ceux qui nous ont soutenus », a défendu Issa Kaou N’Djim.
Il a également salué la classe politique pour « son soutien » et singulièrement l’ACRT, sa famille politique, et ses parents et mes amis. « Aujourd’hui, nous voulons être dans le camp de ceux qui ont des idées de sortie de crise », a-t-il indiqué. Pour l’ancien 4e vice-président du CNT, le Mali a besoin aujourd’hui de « trouver les voies et moyens pour juguler l’insécurité et se réconcilier avec le monde, car il ne saurait vivre en autarcie ».
« Pour nous, le plus important, c’est de créer le plus rapidement possible, les meilleures conditions pour organiser des élections transparentes pour que nous sortions de cette situation d’exception », a déclaré le responsable politique. Interrogé sur la peine prononcée contre lui, le président de l’ACRT a déclaré « laisser le peuple apprécier cette sentence du tribunal ».
Il n’a ni tenu un propos déplacé ni clashé quelqu’un. Est-ce à dire que l’homme s’est fait une nouvelle vision après son passage à la MCA ou simplement une réserve du sursis qui pèse toujours sur lui ? L’avenir nous le dira.
Bourama Keïta
Source: LE COMBAT