L’histoire est cocasse, nous dirons même vaudevillesque, tellement elle nous a fait gondoler de rire. Ladji Bourama, en ces temps de présidentielle, ne pense qu’à une chose : sa réélection. Pour cela tous ceux qui peuvent l’aider sont les bienvenus : féticheurs, marabouts, charlatans, tout y est.
image utilisée juste a titre d`illustration).
Seulement ce féticheur, il l’avait gardé chez lui depuis plus de six mois. Il lui avait promis argent et maison à Sotuba. Mais ces derniers temps-ci, il était question de maison mais n’importe où à Bamako, ce qui fit douter son lanceur de cauris, lequel, décidemment « voyait » bien les choses. Il y avait de la trahison dans l’air. Il demanda donc à Ladji Bourama de lui faire parvenir un coq noir qu’il devrait sacrifier à sa présence.
Il égorgea le coq en présence du maître des céans, alors il se produisit une chose extraordinaire : le coq décapité se mit à courir derrière Ladji Bourama en se jetant à plusieurs reprises sur lui, tachetant du coup, son bazin immaculé. Pris de court, ce dernier prit finalement sa jambe au cou, plongeant ainsi tous les habitants du château dans la stupeur. Profitant de cette panique générale, le féticheur lui, disparut dans la nature. C’est un Ladji Bourama trempé de sueur que les gardes présents ont fini par calmer. Et naturellement, personne n’osa demander de quoi il retournait réellement.
Ouf ! Ladji Bourama l’a échappé belle, mais jusqu’à l’heure nous mettons sous presse, le féticheur lui, reste introuvable.
Hum, cela n’augure rien de bon !
Source: Le Sphinx