En 1997 le premier était chef de gouvernement, le second à la sécurité d’Etat. Ils ont battu, humilié, emprisonné les responsables de l’opposition (COPPO). La lutte ne s’est pas arrêtée.
En 2018, le premier est président de la République, le second est Premier ministre. Ils répriment dans le sang une manifestation pacifique de partis politiques dûment autorisée par les lois du pays (loi d’août 2005, articles 16 et 17). 1997 n’est pas 2018, ce qui était permis n’est plus permis. La fin s’approche, choisissez vos camps. Car le réveil sera brutal.