Les personnels des hôpitaux de Bamako et de Kati, à travers leurs comités syndicaux, déclencheront un mot d’ordre de grève allant du 22 au 30 avril 2021. Si aucun accord n’est trouvé, les syndicats reviendront à la charge du 3 au 5 mai prochain 2021. L’information a été confirmée hier mercredi, par le secrétaire général du Comité syndical de l’hôpital de Point G ; au cours d’une Assemblée générale d’information de la base par rapport au respect strict dudit mot d’ordre de grève.
Si rien n’est fait d’ici là, cette grève générale dans les grands hôpitaux de Bamako et de Kati sera un coup dur pour les usagers en cette période de grande chaleur et de Ramadan.
Selon plusieurs sources syndicales, cet arrêt de travail est le résultat de l’échec des négociations entre les responsables syndicaux de la santé et le gouvernement.
Depuis hier mercredi, des tracts circulaient sur les réseaux sociaux relayés par les comités syndicaux des différents hôpitaux, et sur lesquels on pouvait lire ceci : « les personnels des hôpitaux de Bamako et de Kati en grève les jeudis 22, vendredi 23, lundi 26, mardi 24, mercredi 28, jeudi 29, vendredi 30 avril et les lundi 3, mardi 4 et mercredi 05 mai 2021 ».
Une autre source syndicale révèle que dans le préavis de grève que le syndicat national de la santé a déposé sur la table du gouvernement figure, au total, huit points de revendications.
Parmi ces points, figure, selon le comité syndical, le non-respect des engagements pris par les autorités ; la sécurité du personnel et l’amélioration des conditions d’accueil, d’hospitalisation et de soins des patients.
De même, le syndicat exige que les bi-appartenant soient mis leurs droits de même que la proclamation des résultats des concours de recrutement des attachés et chargés de recherche organisés en 2018 et 2019.
Egalement, les syndicats du secteur appellent à l’avènement d’une bonne gouvernance hospitalière.
Aussi, le syndicat dénonce la défaillance du plateau technique ; le Problème foncier des hôpitaux (Point G, Gabriel TOURE, hôpital Dermatologique).
Par ailleurs, les responsables syndicaux exigent l’application du décret relatif aux actes personnalisés dans les EPH.
Par SABA BALLO
Source : INFO-MATIN