La diva de la musique ivoirienne et africaine, Aïcha Koné a fait des précisions concernant la polémique née de son signle dédiée à Assimi Goïta, chef de la junte militaire au pouvoir au Mali.
La diva de la musique ivoirienne, Aïcha Koné, 65 ans, a sorti récemment un single dans lequel elle rend un hommage mérité à Assimi Goïta, le chef de file des militaires au pouvoir au Mali.
Une sortie inappropriée selon certains internautes
Une sortie musicale à l’origine d’ une vive polémique sur les réseaux sociaux. Selon certains internautes, un tel hommage dans un contexte socio-politique marqué par le différend diplomatique qui oppose depuis deux mois la Côte d’Ivoire et la Mali sur la question de la détention des 46 militaires ivoiriens au Mali, est inapproprié.
Moi j’admire des gens comme ça qui préfèrent dire haut ce que certains pensent bas
“J’ai de l’admiration pour Assimi Goïta parce que c’est un africaniste et il a osé. Moi j’admire des gens comme ça qui préfèrent dire haut ce que certains pensent bas. Il se bat pour son autonomie et je pense que ça concerne tout bon africain qui devrait comprendre le sens du combat du Mali et d’Assimi Goïta. Dire que c’est faire lui faire trop d’honneur par rapport à nos soldats, je ne vois pas le rapport”, a clarifié la diva de la musique ivoirienne en réponse à cette polémique dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Elle rappelle d’ailleurs que ce n’est pas la première fois qu’elle dédie une chanson en hommage à des personnalités africaines. “Ce n’est pas la première fois que je chante des personnalités. Assimi Goïta, on a la même vision panafricaniste et c’est pour ça que je l’ai chanté. Et il en est de même pour pas mal de personnalités que j’ai chanté en Afrique”, précise-t-elle.
“Je ne connais pas l’histoire des 46 militaires ivoiriens”
Évoquant la situation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali, Aïcha Koné révèle qu’elle n’a pas connaissance de ce qui est réellement reproché à ces militaires ivoiriens, mais prie toutefois que les négociations entamées en vue de leur libération aboutissent à une fin heureuse. “ Assimi, c’est un africain. Le chanter et lui dire que tu es un courageux (…) Ça n’a rien avoir avec des soldats qui ont été arrêtés”, s’est-elle voulu claire. “Mon armée, c’est mon armée et je vais la chanter au moment opportun. Les ivoiriens qui me connaissent savent que j’attends ce grand jour pour chanter mon armée”, a-t-elle conclu.
Source: linfodrome