Le président français vise à moyen terme un effectif de 1.000 militaires, « ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait ressurgir. »
François Hollande a annoncé mercredi à Creil que les effectifs militaires français au Mali seraient ramenés de près de 2.500 hommes aujourd’hui à 1.600 à la mi-février.
« Les effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd’hui à 1.600, puis ils déclineront jusqu’à mille, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait ressurgir, car les groupes terroristes sont encore présents au Nord Mali », a-t-il déclaré lors de ses voeux aux armées sur la base aérienne de Creil.
« Nous avons maintenant la situation bien en main », l’opération militaire Serval lancée le 11 janvier 2013 ayant été « un succès reconnu » par les Maliens, mais aussi « l’ensemble de la communauté internationale », a fait valoir le président de la République qui s’exprimait dans un hangar, devant un Rafale, l’avion de combat du groupe Dassault.
« Au Mali, l’essentiel de la mission est accompli » et « la mission est en train de s’achever », s’est-il encore félicité.
Arrivée à Bamako, Christine Lagarde a assuré vouloir « renforcer le partenariat » entre le Fonds monétaire international et le Mali au cours de cette première visite dans le pays qui n’était pas inscrite à son agenda.
En 2013, le FMI avait au total débloqué quelque 80 millions de dollars pour aider le Mali à faire face à ses besoins de financement « urgents » après la crise au nord du pays qui avait conduit, en janvier, à une intervention militaire conduite par la France.
En décembre, le Fonds avait jugé les perspectives du pays « plutôt positives » (6,6% de croissance économique attendus en 2014) mais pointé les « risques » d’un « recul » du processus de paix susceptible de saper la confiance de la communauté internationale, qui a promis en mai 3,25 milliards de dollars d’aide.
Au Mali, Christine Lagarde, qui vient d’achever une visite au Kenya, rencontrera notamment le président Ibrahim Boubacar Keïta, des bailleurs de fonds et des représentants de la société civile, selon le communiqué du Fonds.
La directrice du FMI s’est déjà rendue dans plusieurs pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud.
Source AFP
Source: Les Echos