Etudiant dans une école (privée) supérieur, M.T. a décidé depuis quelques semaines, de « remuer ses mains » et gagner honnêtement son argent de poche.
image d’illustration.
Débrouillard, le jeune étudiant s’est offert un petit stand entre les vendeuses de légumes au marché Dabanani.
Chose bizarre cependant, les marchandises du jeune commerçant ne sont constituées que de vieux pantalons et chemises.
Peut-être, ses propres habits qu’il revendait.
Aussi, personne ne comprenait pourquoi M.T. se mêlait très souvent aux vendeuses de légumes.
Mais, depuis quelque temps, plusieurs marchandes ne comprenaient pas, par quel miracle disparaissaient leurs produits ou même leur argent.
Personne ne soupçonnait le jeune M.T. qui avait la mine timide et paraissait respectueux et correct.
Le 9 avril dernier, les choses vont s’éclaircir.
En effet, il était 13 heures, quand une vendeuse de pommes de terre remarqua, à son retour des toilettes, qu’une grande quantité de ses produits avait disparu.
Une autre, au même moment se lamentait d’avoir perdu 15 boites de tomates, sa bascule et la somme de 8 500 Fcfa.
« Le voleur est bien là, parmi nous », s’exclama une jeune vendeuse d’huile qui déliait déjà le sac de l’étudiant.
Avant que la marchande n’ait regardé le contenu du sac, M.T. prit la tangente.
Le sac délié enfin, on y retrouvera tous les produits et objets volés et même les 8 500 Fcfa de la vendeuse de légumes.
Quant aux habits du voleur, ils ont été distribués aux anciennes victimes de M.T. Un règlement… à l’amiable ?
Boubacar Sankaré
Source: Journal le 26 Mars- Mali