Les habitants de l’Hippodrome non loin de l’ex-rue Princesse souffrent le martyre. A l’origine un maquis dénommé « Chez Marcel » empêche les voisins de dormir, car c’est l’ambiance à gogo de 18 h à l’aube.

Le hic est que ce maquis fait face au Tribunal de Grande instance de la Commune II du district, mais cela ne change en rien les habitudes du maquis. Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, du lundi au lundi, Marcel, un jeune Malien, impose ses décibels aux habitants du quartier. Pas de pause et le volume des concerts empêchent les gens de dormir. « C’est vraiment triste, on n’arrive pas à fermer les yeux à cause des grésillements et des chuchotements », confie un habitant du quartier.

Le maquis n’est pas  nouveau dans le quartier. Si autrefois il n’était pas fréquenté à cause des nombreux maquis, aujourd’hui, avec le déguerpissement, Marcel a gagné en clients. « Chez Marcel » aujourd’hui, c’est le plein tous les soirs. C’est ce qui lui monte certainement à la tête, car il n’écoute plus les différentes plaintes des familles voisines.

Aujourd’hui plus que jamais, les autorités compétentes sont interpellées à se saisir du dossier même s’il est connu que les victimes de tapage nocturne ont la possibilité de faire appel aux forces de l’ordre pour le constater. Le commissariat du 3è arrondissement a été saisi. Il aurait exigé une pétition des habitants du quartier pour agir contre Marcel. Or, en la matière, un seul constat des autorités, devrait suffire pour mettre Marcel hors d’état de nuire

Dougoufana Kéita

Source: La Sirène