Les sanctions ciblées contre les autorités de la Transition ont fait l’objet d’un débat houleux sur la toile malienne. Et pour cause, les pro- Assimi qualifient cette décision de l’organisation sous régionale de cruelle. Ils conseillent d’ailleurs aux plus hautes du Mali de quitter la CEDEAO. Votre Facebookan du jour !
Issa Kaba : CEDEAO- Mali : Plus de peur que de mal
1- Par rapport à l’interdiction de voyage : il faut savoir qu’une directive gouvernementale avait déjà gelé les voyages non essentiels dans notre pays.
2 – Pour ce qui est du gel des avoirs : les intéressés n’ont rien pour la plupart, donc, il n’y a rien à saisir;
3- Concernant le gel du partenariat : l’on se demande quel est le premier pays qui appliquera cette décision dans un contexte d’interdépendance économique.
En un mot : Rien d’inquiétant pour notre Peuple.
Fanga : Je crois très sincèrement que le Mali doit rapidement signifier à la CEDEAO son retrait de cette organisation. Cette proposition a été faite par beaucoup de Maliens lors du coup d’État de 2020. L’effectivité du retrait d’un État de la CEDEAO prenant au moins un an, nous serions aujourd’hui avancés sur la voie de la sortie de la CDEAO et de l’autonomie politique du Mali.
La CEDEAO, pilotée par des chefs d’État africains inféodés à la France, fait trop souffrir le Mali et son peuple depuis la chute d’IBK durant le règne duquel la mal gouvernance et l’insécurité avaient atteint une proportion inconnue dans notre pays, sous les yeux de la CEDEAO qui n’a là encore rien fait.
Je suis favorable à toutes les formes d’organisations d’intégration régionale en Afrique.
Mais, si on ne peut pas composer avec la CEDEAO en ce moment, sortons temporairement de la CEDEAO. Parallèlement, renvoyons chez elles la plupart des forces armées étrangères présentes au Mali, comme on l’a fait récemment avec le représentant de la CEDEAO qui a outrepassé ses limites. Mettons ensuite de l’ordre au Mali sur le plan sécuritaire et le respect de la souveraineté de ce pays digne et fier. Puis, résolvons nos problèmes sécuritaires avec l’aide de la Russie qui est un partenaire très puissant militairement, très fiable et moins intrusif dans la vie politique intérieure des États souverains avec lesquels elle coopère, contrairement à la France et les pays de l’UE que celle-ci entraîne malheureusement dans son aventure au Mali.
Aïssatou Mariko : Dès que les Maliens auront résolu leurs problèmes sécuritaires, dans 2 à 5 ans, ils reviendront vers la CEDEAO pour réintégrer cette organisation régionale. D’ici là, nous serions très avancés comme peuple et nation puisque nous aurions appris à nous débrouiller et nous en sortir seuls ou avec le moins d’aide étrangère possible. Le Mali dispose de suffisamment de ressources naturelles et humaines, interne et de la diaspora, pour faire tenir le pays. Il faut dès maintenant au Mali perdre cette mauvaise habitude consistant à vivre au-dessus de ses moyens sur la base de l’aide financière étrangère.
Aboubacary COULIBALY : Merci la CEDEAO, revoir vos sanctions, car les membres de la Transition n’ont pas d’argent. Alors, quels avoirs allez-vous geler ? Ne vous fatiguez pas, eux et leurs familles ne sont pas en vacances. Donc, ils ne voyageront pas. Une chose est certaine, si le Mali est libéré même demain matin, les élections auront lieu dans l’après-midi sinon, le cas échéant, on ira jusqu’à 2025.
Diarra, Sikasso : En 2000, la Mauritanie s’est retirée de la CEDEAO, pour se consacrer au développement de l’Union du Maghreb arabe. Ce projet ne s’étant pas finalisé, le pays demande, en mai 2017, à réintégrer l’organisation. Lol. Ah les bamatriotes (patriotes bamakois et consorts), il faut lire un peu avant de parler.
Amadou DIARRA ; La CEDEAO, ce n’est pas le pays de AKUFO, WATARA, SISSAKO, BAZOUM et SALL. Les autres présidents, ils sont où? Chez eux, ils s’en foutent de CEDEAO. Ceux qui sont présents à Accra, c’est eux qui ne dorment pas à cause de la France, qui les pousse à agir ainsi. Les présidents qui sont garçons ont envoyé leurs ministres, ambassadeurs à Accra. Le Mali absent, il n’y a pas CEDEAO et cela fait mal. Le Mali est prêt à céder une partie de son territoire pour une cause juste de l’unité africaine, mais pas un mètre carré à des apprentis-sorciers francs-maçons.
B La CEDEAO gagnerait plus en crédibilité en laissant les dirigeants maliens s’expliquer et négocier avec le monde entier la cause du Mali. Vive la relation Guinée-Ghana-Mali de Sékou Touré, de Nkrumah et de Modibo Keita – il ne faut pas oublier.
Ozirris : C’est honteux, mais pas étonnant. La CEDEAO est un syndicat de Présidents corrompus, voire de sous-préfets qui font ce qui l’Occident veut et même plus, car ils demandent aux organisations internationales comme l’ONU et l’UA de punir le Mali.
Il faut accepter de souffrir maintenant pour mieux vivre après. Bref, il faut de la persévérance, la résilience afin de tenir debout. Cette Transition travaille bien et réussira à créer des conditions et mettre en place les fondements pour l’émergence du Mali.
Source : Info-Matin