Ce film de 75 mn n’est pas fait pour la majorité des cinéphiles comme nous. Il ne peut être compris que par les professionnels du 7ème Art. Un docu-fiction projeté à 8 heures au Ciné Neerwaya ouvre le bal des 3 films burkinabè en compétition au Fespaco, 50èmeanniversaire.
L’auteur, Issiaka Konaté, nous dit, au départ, que c’était un documentaire sur lequel il s’était lancé, puis le charme des 50 ans du cinéma de Ouagadougou l’ont contraint à faire garder la mémoire. Une mémoire du cinéma perdue dans les dédales de la grande inondation de 2009, que la capitale du Faso a connue et qui a emporté des œuvres gigantesques de la cinématique du Faso. La mémoire collective filmique africaine a donc frôlé une destruction totale lors des ces inondations si bien que le film l’en évoque à travers l’histoire individuelle d’un professeur amnésique, qui oublie tout, malgré une relation amoureuse avec une de ses étudiantes et dont la vie remonte, par bribes, à la surface. Les puristes apprécieront.
Source: Le Reporter