C’est après avoir pris acte de l’engagement de la Cédéao relatif à la possibilité d’Alpha Condé de se rendre à l’extérieur du pays pour des contrôles médicaux dont la durée ne peut pas excéder un mois que les autorités guinéennes ont décidé de le laisser partir dans les jours prochains.
Cette mesure a été saluée par les partisans de l’ancien président qui espèrent d’autres mesures en faveur de leur leader. Souleymane Keita, ancien député et porte-parole du RPG : « Cette information, nous l’avons accueillie avec soulagement. Depuis le 5 septembre, nous n’avons aucune information du président. Notre préoccupation principale, c’était sa santé. À partir de là, c’est un ouf de soulagement au niveau du RPG et de l’ensemble de nos militants. Nous espérons que dans un futur proche, il aura la possibilité de recouvrer sa liberté comme nous l’avons toujours souhaité ».
Un patient à encadrer pour la société civile
La société civile salue également cette mesure purement humanitaire, mais, en même temps elle s’interroge. Bailo Barry de l’ONG Destin en main : « Pour se faire soigner oui, il a le droit d’aller se faire soigner. Mais, il faut qu’il soit encadré, qu’il soit toujours dans un périmètre de sécurité pour qu’il n’ait pas accès à ses réseaux ».
Alpha Condé, qui a accédé au pouvoir en décembre 2010 a rempilé en 2015 avant de briguer un 3e mandat qui a conduit à sa chute.
Par RFI