En tirant des enseignements de l’expérience de la Chine, les pays africains peuvent lutter avec succès contre la corruption, a déclaré récemment Amadou Nalla Ly, conseiller du ministre guinéen de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat et coordinateur de l’Institut Confucius de Guinée.
Dans une interview exclusive accordée à Xinhua à l’occasion du 30e sommet de l’Union africaine (UA), qui consacre l’année 2018 à la lutte contre la corruption, M. Ly a considéré que la Chine a gagné le combat contre la corruption en formant les cadres et en appliquant strictement les lois sans aucune faille.
“Si on parle de gouvernance, on parle d’abord de transparence, et lorsqu’on parle de transparence, c’est mettre les choses sous les yeux de tout le monde, pour qu’on ne voile plus rien”, a indiqué le conseiller du ministre.
Il insiste sur le fait que la lutte contre la corruption est le meilleur moyen pour aider les pays d’Afrique à sortir de la misère qui frappe un nombre important d’Africains, malgré la richesse de leur sol ou de leur sous-sol.
Selon lui, avec la corruption, “l’argent ne va pas où il doit aller”, c’est-à-dire les investissements publics et le progrès de la société, ce qui constitue une perte énorme pour les maigres économies des pays d’Afrique.
M. Ly estime que c’est vers la Chine que les pays d’Afrique doivent tendre non seulement la main, mais aussi le coeur pour saisir l’opportunité de maîtriser les connaissances et le savoir-faire nécessaires pour lutter contre la corruption et améliorer le bien-être des Africains dans les prochaines années.