Des émeutes ont éclaté ce dimanche 17 janvier à Kankan, faisant sept blessés parmi les manifestants.
C’est l’assassinat de Mamoudou Condé, un riche commerçant, à la suite d’un cambriolage est à l’origine de cette descente musclée des habitats de la ville qui avait pour lieu de ralliement final la prison de Kankan. La police a dû s’interposer pour limiter les dégâts, a-t-on appris de Koaci.com.
Les émeutes ont vite été circonscrites
Les émeutes qui ont éclaté ce dimanche 17 janvier aurait pris des proportions considérables n’eût été l’intervention salutaire de la police. Des faits, il ressort que l’assassinat du magnat du commerce local, Mamoudou Condé par des cambrioleurs, a conduit les populations à sortir nombreuses dans les rues de Kankan pour dénoncer ce crime crapuleux. Des témoins confirment que les manifestants ont « paralysé le centre-ville, incendié le domicile d’un des présumés auteurs du crime ainsi que deux véhicules, et ont tenté d’attaquer la prison où d’autres présumés auteurs du crime ont été conduits ».
Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène et d’autres moyens conventionnels pour circonscrire au plus vite à cette fronde sociale qui s’annonçait en dissuadant les manifestants. Cette intervention des forces de sécurité a fait au moins sept blessés, selon un manifestant. Certainement que le bilan aurait été plus lourd et les conséquences plus imprévisibles si les manifestants avaient réussi à avoir accès à la prison. La police locale qui souhaite donc calmer le jeu à promis élucider cette affaire. Elle a même indiqué que des suspects ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Ces émeutes relèvent ainsi l’épineux problème de l’insécurité et surtout de l’impunité en Guinée. Au lendemain de son investiture, le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé avait été interpellé par des organisations de défense des droits de l’homme dont Amnesty international sur ces deux questions.
Source: Afrique sur 7