Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Grève opposant les syndicalistes du corps des enseignants au gouvernement ivoirien : D’un côté comme de l’autre, la situation se décante

En grève depuis près de deux mois, les enseignants tout comme la partie gouvernementale, tentent de mettre un peu d’eau dans leur vin. Pour l’augmentation des indemnités de logement, des primes d’examen, passant par le paiement d’arriérés de salaires pour les anciens contractuels, les enseignants ont, depuis le 22 janvier, déclenché une grève que le gouvernement essaie de remédier. Alors qu’il y a eu une reprise des cours au niveau des classes primaires et supérieures, la problématique semble être toujours coincée dans le secondaire, voire une sorte d’année blanche qui s’affiche.

Pour hâtivement trouver une issue favorable à cette problématique, le gouvernement profile d’ores et déjà, une sorte de sérénité pour l’aboutissement des pourparlers en cours entre lui et la partie syndicale. De ce fait, dans l’optique de trouver un remède à cette grève, le gouvernement a reçu le mardi dernier, les syndicats des enseignants ivoiriens. Ainsi interrogé à sa sortie d’entretien, le porte-parole de la coalition syndicale dénommée COSEF-CI, Pacôme Attaby, a laissé entendre : « Un dispositif impressionnant. Ils étaient six ministres plus le directeur de cabinet de la primature ». De son côté, le chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, a tout de même proposé aux enseignants grévistes, un nouveau cadre de discussion. Aux dires du porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, «Les syndicats, même les plus récalcitrants, ont pris l’engagement de réunir leurs syndiqués d’ici la fin de la semaine afin de lever le mot d’ordre de grève, étant entendu que les différentes revendications sont en analyse ». Suite à sa rencontre du mardi avec le gouvernement, la Cosef-ci a estimé que la démarche était « un pas important avec un cadre de discussions plus crédible ». En se prononçant sur le contexte actuel de la situation, le porte-parole Attaby disait: «Six de nos camarades sont en prison, nos comptes épargnes sont toujours gelés et le gouvernement n’a rien cédé sur nos revendications ». Comme ci-dessus mentionné, les grévistes demandent depuis le 22 janvier, entre autres : l’augmentation des indemnités de logement et des primes d’examen, le paiement d’arriérés de salaire pour les anciens contractuels…

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance