A partir du lundi 4 mars, toutes les prisons du pays pourraient être touchées par un mouvement de grogne du personnel. Les surveillants de l’administration pénitentiaire sont en colère et réclament de meilleures conditions de vie et de travail. Ils dénoncent leurs mauvaises conditions de travail, et réclament notamment des primes et indemnités et plus de moyens, comme de nouveaux équipements.
Les trois points inscrits dans leur préavis sont relatif à l’adoption des deux décrets relatifs aux primes et indemnités à allouer aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée ; l’application intégrale de la loi n°2016-031 du 7 juillet 2016 portant Statut des fonctionnaires du cadre des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée et le rattachement des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée au ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Les surveillants entendent au cours de cette grève arrêter l’extraction des détenus dans les prisons pour comparution devant le juge. Selon le secrétaire général de la SSSP, le lieutenant Daouda Konaté, si rien n’est fait après les premières heures de ce mouvement de mécontentement, “nous seront obligés de bloquer les visites et les déferrements aussi”.
Adama Diabaté
aumali.net