La grève illimitée des agents de la santé affecte beaucoup de couches socio professionelles. Tous les voyageurs n’ont pas de vaccin. Juste le service minimum est assuré au Centre de vaccination à Bamako. C’est le constat fait dans la matinée du vendredi 7 avril.
Le vendredi matin, environ une quarantaine de personnes occupaient les bancs à la porte du Centre de vaccination. Mais tous n’auront pas satisfaction concernant leurs cartes de vaccination et leur vaccination pour effectuer leur voyage.
Juste le service minimum est assuré. Un homme à la porte est chargé de donner les cartes. A la question de savoir si tous ont un carnet, il répond : « mon travail, c’est de donner les cartes, c’estfini c’est fini. Tous ne peuvent pas en avoir à cause de la grève ».
Un des responsables explique les limites de leur travail en ce moment de crise. « Nous assurons seulement le service minimum à savoir des vaccins pour les morsures d’animaux comme le chien, le serpent, … ». « Pour les voyageurs, nous ne pouvons pas les satisfaire tous. Nous prenons seulement deux flacons et quand c’est fini, on n’en prend plus. C’est la consigne ».
Pourtant, malgré ces limites, les gens affluent soit pour de nouvelles cartes soit pour renouveler les vaccins de méningite ou de fièvre jaune pour leur voyage.
Un des voyageurs explique qu’il n’est pas sa première venue. N’ayant pas eu satisfaction les fois précédentes, il est retourné. Il ajoute aussi : « le voyage n’est pas facile sans ce carnet de vaccination. C’est pourquoi,, je tiens à l’avoir mais ce n’est pas facile avec la grève ».
Cette grève illimitée des agents de la santé commencée depuis février affecte beaucoup de couches sociales. Son poids impacte est de plus en plus pesant sur la population.
Léontine Ouattara
Stagiaire
Source: lesechos