La maison des députés a échappé à une grève illimitée, à partir du mercredi 10 Avril. Chacun des acteurs a situé sur l’évolution du dialogue et des actions communes en vue.
On se souvient que la rentrée parlementaire fut marquée par l’absence des travailleurs. Une situation qui a perduré jusqu’au 3 avril durant 72 heures. La situation risquait de se prolonger dans la journée du mercredi. Sauf que les travailleurs qui ont décidé d’aller en grève ont finalement revu leur copie.
Le syndicat de l’Assemblée Nationale prône désormais le dialogue. Ce qui explique que les bureaux et groupes parlementaires de Bagadadji ne soient pas vides. Une assemblée générale avait d’ailleurs eu lieu, au soir du mardi 9 avril, pour faire l’état des lieux.
Approché par nos soins, le Dr Modibo Sidibé en charge de la clinique des lieux n’a pas fui nos questions. Il a éclairé notre lanterne sur les dessous du report de la grève illimitée. Le responsable syndical a indiqué avoir été approché par la Commission de conciliation sur une revue du contexte national. Les émissaires du bureau de l’Assemblée Nationale ont insisté sur le fait que les tensions sont élevées et convié les travailleurs à mettre balle à terre.
Doléance acceptée pour que la pause accordée permette de trouver une solution autour du litige portant sur leur statut particulier. L’administration parlementaire s’était engagée à traiter comme il se doit la question, mais la mesure administrative attendue tarde à venir. Les travailleurs qui demandent un texte législatif afin de les prendre en compte ont indiqué à notre micro que tous les autres points ont été pris en compte.
Désormais le statut les concernant est l’unique point à l’ordre du jour afin d’éviter les déboires du passé. Beaucoup furent remerciés des lieux à la guise de leur collaborateur d’élus tandis que d’autres occupent des attributions en deçà de leurs compétences. Autant d’imperfections qui ont motivé la grève car les législatures se succèdent sans en tenir compte. Des négociations s’imposent pour la bonne marche des choses. Logique dans laquelle le député Hadi Niangadou (…)
PAR BAMOISA
NOUVEL HORIZON