C’est dans ce cadre qu’il était hier jeudi 04 juin 2020 avec les responsables des familles fondatrices de Bamako. Malheureusement la situation reste inchangée. Faut-il le rappeler, c’est la marche d’aujourd’hui vendredi 05 juin 2020 qui domine les débats dans tous les lieux de regroupement dans le District de Bamako. Si les uns et les autres étaient résolument engagés et déterminés à faire avorter cette manifestation, le parrain de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) et les responsables des familles fondatrices de Bamako se sont rencontrés hier jeudi 04 juin 2020, mais finalement « la montagne a accouché d’une petite souris ».
Cette rencontre qui était celle des personnes respectées et respectables n’a pas permis de faire bouger les lignes. Pour la plupart des cas, les responsables des familles fondatrices échouent difficilement dans les négociations. Mais malheureusement, celles engagées avec le très respectueux Mahmoud Dicko, grand leader religieux et ancien président du Haut Conseil Islamique, n’ont pas permis de décanter la situation qui perturbe le sommeil de toutes les autorités maliennes. Le problème est que quand Mahmoud tape du poing sur la table, la République tremble.
Lors de cette rencontre, c’est un Mahmoud Dicko confiant et rassurant qui a pris la parole pour convaincre ses interlocuteurs qui sont des vieux sages. L’ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali a précisé qu’à un moment de l’histoire, il faut choisir. Comme une prière dans la mare, le parrain de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) a demandé aux responsables des familles fondatrices de Bamako de choisir le peuple. Il a fait savoir que c’est le régime du Président IBK qui a créé tous les problèmes au centre du pays. Par ailleurs, récemment à travers une sortie par rapport à la manifestation d’aujourd’hui 0 5 juin 2020, l’imam Mahmoud Dicko a invité les populations à sortir. Selon lui, on ne doit pas refuser au peuple de donner son avis sur ce qui se passe dans le pays. Tout de même, le parrain de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) a ajouté qu’il est impossible de parler en bien de quelque chose qui a été mal fait.
Ce qui est sûr et certain, les vieux sages des familles fondatrices de Bamako ont joué leur rôle, mais le dernier mot revenait au parrain de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS). C’est ce qui pousse certains à affirmer que les familles fondatrices de Bamako n’ont pas pu dissuader Mahmoud Dicko.
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON