Le gouvernorat du district de Bamako a servi de cadre, le jeudi 19 septembre 2019, à la tenue de la première session ordinaire de l’année 2019 du Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Appuis au Développement (CROCSAD). L’objectif général de cette session est de valider des projets et des textes permettant de promouvoir la gouvernance et le développement local.
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le représentant du gouverneur du district de Bamako, Yaya Waïgalo, en présence du directeur général de l’ADR (Agence de développement régional), Mahamadou Wadidié, du représentant du Mali SNGP (Programme de gouvernance locale), Moussa Doumbia et d’autres personnalités.
Après les mots de bienvenue du représentant du maire de la commune IV du district de Bamako, le directeur général de l’ADR (Agence de développement régional), Mahamadou Wadidié, a fait savoir que cette session du CROCSAD est le prolongement des ateliers de concertation sectoriels tenus en février 2019 sur les secteurs de l’Education et de la santé. Les recommandations pertinentes issues de ces deux ateliers ayant regroupés les acteurs de l’éducation et de la santé seront partagés et validés par les acteurs du CROCSAD.
«C’est le lieu pour moi aussi d’inviter les différents projets et programmes installés à Bamako à participer à l’organisation et au financement du CROCSAD qui constitue un cadre où les différents acteurs du District se réunissent autour de son président qu’est le Gouverneur pour prendre des décisions très utiles pour la ville de Bamako. Egalement, je souhaite que les partenaires au développement, de plus en plus, renforcent leur appui au District de Bamako dans le cadre de la formation des services techniques, des élus des Collectivités territoriales et de leurs personnels mais aussi dans la participation au financement des projets structurants du District de Bamako », a-t-il conclu.
A sa suite, le représentant du Mali SNGP (Programme de gouvernance locale), Moussa Doumbia a signalé que la présente session du CROCSAD se penchera, entre autres, sur des recommandations pertinentes issues de la table ronde sur la mise en œuvre des PDESC des collectivités territoriales du District de Bamako tenue du 02 au 03 mai 2018 grâce à l’appui de Mali SNGP. « Au premier de ces recommandations, il faut retenir : La création des cadres de concertations entre les collectivités ; La création des espaces de synergie entre les collectivités ; L’implication forte dans la mobilisation des ressources internes(TDRL) ; Le renforcement de la redevabilité sociale des collectivités ; La promotion du développement local et la bonne gouvernance territoriale », a-t-il dit.
Aux dires de Moussa Doumbia, la redynamisation du CROCSAD permet de veiller à la mise en œuvre et au suivi de ces recommandations, mais aussi de celles issues du cadre de concertation sectoriel tenue à Bamako les 12 et 13 février 2019 en vue d’un meilleur exercice des compétences transférées aux collectivités dans le secteur de l’éducation et de la santé. Elle contribuera, dit-il, fortement au renforcement de la culture de bonne gouvernance et au développement local dans le district de Bamako.
Selon le représentant du gouverneur du district de Bamako, Yaya Waïgalo, le CROCSAD est un cadre de concertation qui permet de discuter, d’échanger et de proposer des solutions aux grandes préoccupations auxquelles le District de Bamako est confronté. Et d’ajouter qu’il permet d’informer les acteurs du District sur les différents axes de développement du District, de mutualiser les efforts des différents intervenants dans les secteurs de développement.
En outre, le représentant du gouverneur de Bamako a fait savoir le CROCSAD permet de prendre des décisions utiles pour la mise en œuvre des activités programmées. « Chers participants la session ordinaire du CROCSAD a pour objet : La validation des conclusions sur les domaines de l’éducation et la santé ; L’information des acteurs sur les projets structurants en cours ; La validation du projet de cadre concertation sur les changements climatiques », a conclu le représentant du gouverneur du district de Bamako.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain